WIND RIVER

Synopsis

Wyoming, dans la Wind River Indian Reservation, années 2010, au début du printemps, Cory Lambert travaille pour le United States Fish and Wildlife Service, il régule les populations de prédateurs pour permettre aux élevages d’ovins de se maintenir. Alors qu’il est sur la trace d’un puma, il trouve le corps d’une jeune femme violentée dans la neige bien loin de toute habitation. Cory identifie très vite le corps. Il s’agit de Natalie Hanson. Avec le policier tribal local ben Shoyo, ils décident qu’il s’agit d’un crime sur une terre fédérale et que c’est donc au FBI de prendre en main l’enquête. Au bout de quelques heures arrive de Las Vegas l’agent Jane Banner du FBI une jeune femme inexpérimentée et pas équipée pour affronter les températures négatives de la contrée…

CRITIQUE

Taylor Sheridan avait séduit par son écriture sur le film « Comancheria » (« Hell or high water« ) (2016), on peut dire que le scénario de « Wind river » est tout aussi remarquable.
Le fait de poser ses histoires policières dans des lieux non urbains dépayse l’amateur de polar qui est plutôt abreuvé par des histoires se situant dans les grandes villes américaines.

Réalisation carrée et montée de violences bien distillées;
interprétations au cordeau Elizabeth Olsen et Graham Greene sont parfaits;
et décors naturels impressionnants, font de ce polar un film qui reste en mémoire pour un bon moment.

La musique de Nick Cave et Warren Ellis utilisée avec parcimonie, ajoute à l’ambiance enneigée et froide du film.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Devant une caravane immense, genre de shotgun house mobile, posée sur le site d’un champ d’extraction de pétrole. Jane agent du Fbi, appuyée par Ben et deux auxiliaires demandent à entrer dans la caravane. Mais ils sont entourés par les agents de sécurité armés. L’un des auxiliaires comprend qu’ils se font encercler et commence à faire montre de nervosité…