VIOLENCE DANS LA VALLÉE

Synopsis

Un cavalier traverse une contrée désertique, alors qu’il se rafraîchit et prend soin de son cheval, il entend un bruit de troupeau de vaches qui s’approche, alors qu’il se déplace pour aller voir, il se fait tirer dessus. Il n’est que blessé mais sérieusement. Le tireur approche il a des éperons fantaisies et un fusil au canon doré. Le tireur laisse l’inconnu blessé. Celeui-ci se réveille dans une chariot. Il a été recuilli par une caravane qui se dirige vers l’ouest…

CRITIQUE

Western sympa basé sur une variation du schéma du potentat qui ne veut pas que l’on pénètre sur ses terres.
La distribution n’est pas étincelante mais fait le job.
La surprise vient du méchant Zarata interprété par Michael Ansara (d’origine syrienne), sorte de mexicain retors qui fait feu de tout bois sur l’ensemble des vilenies possibles à ses compétences.

Reste que le duo Joel McCrea/Virginia Mayo ne fait guère d’étincelles. Les feux de la passion amoureuse ont bien du mal à réchauffer le coeur du spectateur.
On préfèrera l’antagonisme entre les deux demi-frères Joel McCrea/Barry Kelley.

La réalisation est assez plate avec quelques fulgurances notamment le plan sur le canon du fusil et les éperons du tireur au début du film ou encore le plan sur le cheval de Zarata vidée de son cavalier au bord de la rivière.
Le scope est en revanche sous exploité.
Sur le plan scénaristique la fin de la guerre de sécession avec le retour à la vie civile des nordistes et des sudistes n’est pas si bien exploitée. De même on perd la trace du fusil doré dans le dernier tiers du film, alors que le fétichisme autour de cette arme aurait pu être un ressort dramatique supplémentaire. Le scénario est basé sur une nouvelle de Louis L’Amour.

La musique est quant à elle trop omniprésente et notamment lors des scènes de transition qu’elle parasite.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Bannon gravement blessé git au sol, il aperçoit les éperons et le fusil doré mais pas le visage de son bourreau qui ne l’achève pas. Thomas Carr parvient à de rares moments à suggérer plus qu’il ne montre.