TRUANDS

Synopsis

laude Corti règne sur Paris au royaume des truands. Traite des femmes, prostitution, racket, usure, fausse monnaie, drogues et meurtres et j’en passe. Autour de lui des fidèles mais aussi des concurrents qui n’attendent qu’un faux pas de sa part. C’est un personnage violent et impitoyable. C’est un misogyne, au vocabulaire méprisant envers les femmes qui ne leur fait pas l’amour mais les viole. Un jour Corti se fait arrêter et son empire vacille. Franck un jeune tueur qui jusqu’à présent travaillait pour Corti tout en maintenant ses distances, pense qu’il est bon pour lui de changer les alliances…

CRITIQUE

Frédéric Schoendoerffer filme l’ultra violence de ce milieu ignoble et sans concessions, dans lequel l’espérance de vie est relativement courte.

La difficulté du film est que tous les protagonistes sont d’infâmes personnages qui s’abreuvent de sang et de mots orduriers. Qui n’ont qu’un credo: le fric par tous les moyens.
La violence est filmée crûment mais sans complaisance. Tout y est odieux, et cela nous change de certains films dans lesquels les truands sont filmés sous un angle romantique.

Cependant le film pose un problème d’identification et d’adhésion du spectateur tellement il est choqué par les images de violences et l’abjection des personnages.

Philippe Caubère dévoile un talent à jouer un truand vulgaire, brutal, abject. Il impressionne.

La musique de Bruno Coulais est un plus. Le film trouve une belle dimension dramatique grâce au travail du compositeur.