TROIS CAVALIERS POUR FORT YUMA
- Andrea Bosic, Angel Del Pozo, Arlen Jacques, Benito Stefanelli, Dan Vadis, Giuliano Gemma, Jacques Sernas, José Calvo, Lorenzo Robledo, Nello Pazzafini, Sophie Daumier
- Giorgio Ferroni
- Western, Western italien
- 1966
- Per pochi dollari ancora
- Italie, Espagne, France
- Augusto Finocchi, Gilles Morris-Dumoulin, Leonardo Martin, Massimiliano Capriccioli, Remigio Del Grosso, Sandro Continenza
- Ennio Morricone, Gianni Ferrio
Synopsis
Fin de la guerre de sécession, dans un camp de prisonniers tenu par l’armée nordiste, arrivent deux bandits. Le peloton d’exécution est immédiatement mis en branle. Le premier outlaw est exécuté, quand le second pour acheter sa vie dit détenir un secret. Le commandant du camp décide d’entendre le condamné. Celui-ci révèle que des sudistes insoumis ont décidé d’attaquer le Fort Yuma le pensant mal défendu. Pour éviter le massacre, car Fort Yuma est extrèmement bien défendu, le commandant demande à un de ses prisonnier sudistes Gary diamond, forte tête, de rallier les troupes rebelles et les rendre à la raison. Encadré par le capitaine Lefevre et le sergent Pitt, Gary Diamond part sur les traces des rebelles…
CRITIQUE
Passé du film documentaire sous la dictature fasciste puis au film d’aventure, le néo réalisme et enfin le peplum dans les années 1950 début des années 1960, Giorgio Ferroni se lance lui aussi dans le western italien à la hauteur de son talent qui n’est pas bien grand.
Il est cependant suffisant pour faire de ce western un film de consommation courante, avec son lot de bagarres, de coups de feu et de trahisons.
Il faut dire que Giuliano Gemma est l’assurance du spectacle. Car l’acteur exigeait de l’action dans ses films et en tant qu’ex cascadeur d’y participer abondamment. Ce qu’il fait donc dans des bagarres homériques.
Reste que le canevas du film est on ne peut plus rabaché : Dépêcher un petit groupe de mercenaires pour une mission périlleuse.
Reste aussi que Sophie Daumier tombe dans ce western comme un cheveu sur la soupe, pour satisfaire la dernière roue de la coproduction italo-hispano-française.
Et donc effectivement le film est un poil bancal sur ses trois roues.
Vient cependant la musique signée Gianni Ferrio et Ennio Morricone dont les amateurs de ce dernier reconnaîtront « Penso a te » un morceau du film documentaire de Paolo Cavara « I malamondo » (1964) remanié rythmiquement pour entrer dans ce western italien tout en y perdant la trompette en degüello. C’est d’ailleurs le seul morceau mémorable. Doit-on attribuer le reste à Gianni Ferrio?…
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
La mort du sergent Pitt interprété par le très bon Nello Pazzafini. Cette disparition trop hâtive dans le film ampute celui-ci d’un personnage interessant que l’on aurait pu suivre encore quelques moments.
L’ANECDOTE
… Effectivement le seul morceau de musique signé Ennio Morricone est bien « Penso a te » le reste appartient donc à Gianni Ferrio qui pour le coup souffre énormément de la comparaison.
NOTE : 11/20