Synopsis
Paris, années 2010, Jocelyn est un entrepreneur dans la chaussure de sport mais aussi un quasi quinquagénaire célibataire et dragueur invétéré. Son arme la plus efficace pour la drague : le mensonge. Après l’enterrement de sa mère, il se rend dans l’appartement de la défunte et s’assied dans le fauteuil roulant dans lequel elle a fini sa vie. C’est la qu’une superbe jeune femme entre dans l’appartement. C’est la voisine. Jocelyn se fait passer pour un handicapé dans le but de draguer une valide. Un nouveau challenge donc…
CRITIQUE
Très bonne surprise que cette comédie romantique de Franck Dubosc qui propose un film plus profond que ceux qu’il a pu écrire auparavant.
De plus le cinéaste-acteur donne à ses collègues de beaux rôles à défendre, et cerise sur le gâteau montre qu’il a un vrai sens de la mise en scène.
Il bénéficie d’un budget confortable et soigne ses images. Alexandra Lamy donne de la crédibilité à son rôle de violoniste virtuose. Par la magie du montage entre l’actrice et une doublure le jeu d’archet est synchrone avec la musique, et ça n’est pas le cas dans la plupart des films français avec un musicien à l’image.
Beaucoup de scènes entre Alexandra Lamy (dans un de ses meilleurs rôles) et Franck Dubosc sont très réussies.
Franck Dubosc finit d’achever son image de beau dragueur avec ce film et montre comme il le dit lui même un homme bien plus beau assis dans son fauteuil roulant qu’assis dans sa Porsche rouge au goût douteux.
Petit bémol pour le titre du film qui n’est pas terrible, les derniers instants du film lors du marathon de New York qui terminent le film sur une fausse note (même si l’on comprend l’intention de l’auteur) et la musique du film qui ne restera pas dans les annales.
Les seconds rôle sont tous parfaits.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
La sœur de Florence retrouve Jocelyn attablé dans son fauteuil roulant à une terrasse de café. Elle s’approche de lui et lui met une monumentale baffe. Caroline Anglade d’un grand naturel. Une des belles surprises du film.
L’ANECDOTE
Première réalisation de Franck Dubosc qui surprend par la bonne tenue de son film.