TOUT CE QUI BRILLE

Synopsis

Leïla et Ely deux amies qui entrent dans la vie d’adulte, sortent le soir dans des soirées branchées des quartiers chics et resquillent pour s’y incruster. A la sortie elles profitent du père de Ely qui fait le taxi la nuit et qui les ramène dans leur cité de Puteaux. C’est lors d’une de ces soirées qu »elles rencontrent Agathe et Joan deux jeunes femmes de Neuilly. Pour devenir leurs amies, elles n’hésitent pas à mentir…

CRITIQUE

En dépit de son titre ce n’est guère brillant comme film.

Que ce soit côté scénario ou même réalisation.

Toutefois la fraîcheur des deux interprètes principales Leïla Bekhti et Géraldine Nakache, la distribution des rôles des parents (Daniel Cohen et Nanou Garcia) et enfin les apparitions magiques de Virginie Ledoyen sauvent le film de la médiocrité à laquelle il était voué.

Ce sont eux qui insufflent à un film insuffisant une énergie qui en impose sur l’indigence scénaristique.
La comédie a donc du rythme mais les situations sont prévisibles.

Et l’on retombe toujours dans cette morale française où finalement chacun reste chez soi (les riches avec les riches, les pauvres avec les pauvres) ainsi les vaches de Neuilly et Puteaux sont elles bien gardées.

Cette façon aussi de confondre réussite et claquer son pognon donne l’impression que c’est Jacques Séguéla encore tout émoustillé de son effet de manche en février 2009 sur France Télévision « Si a 50 ans on n’a pas une rolex alors c’est qu’on raté sa vie! » qui a écrit le scénario.

Film symptomatique des années Nicolas Sarkozy et du bling-bling qui lui colle au cul depuis le soir de son élection en mai 2007. Peut-être au final sera-t-il étudié en sociologie, dans les années futures…

Cela dit j’aime beaucoup Geraldine Nakache et Leïla Bekhti. Et c’est parce que je les aime bien que je les châtie bien.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

A l’interphone de l’appartement de Ely sonnent Agathe et Joan. La mère d’Ely ouvre. Panique dans l’appartement Ely fait un rangement express et demande à sa famille de s’habiller correctement. Quand Agathe et Joan sonnent à la porte, elles larguent leur fils Elvis et le confient à Ely pour le week-end. Elles repartent sans avoir franchi le seuil de la porte.