TOUR INFERNALE (LA)
- Faye Dunaway, Fred Astaire, Jennifer Jones, O.J. Simpson, Paul Newman, Richard Chamberlain, Robert Vaughn, Robert Wagner, Sheila Allen, Steve McQueen, Susan Blakely, William Holden
- John Guillermin
- Catastrophe, Drame
- 1974
- The towering inferno
- USA
- Stirling Silliphant
- John Williams
Synopsis
San Francisco, USA, années 1970, Douglas Roberts architecte d’un immeuble flambant neuf et ultra moderne, revient pour l’inaugurer. Mais il s’aperçoit que l’installation électrique hors norme qu’il avait demandé n’a pas été respectée. Il s’inquiète car des problèmes de surtensions apparaissent à quelques heures de la cérémonie d’inauguration. Dans un local du 83ème étage un court circuit enflamme des chiffons. Quand la cérémonie bat son plein en présence du maire, du sénateur et de trois cents invités, au 135ème étage dans la salle panoramique, le feu est déclaré. Les pompiers arrivent assez rapidement mais l’immeuble n’est pas tout à fait achevé et se révèle contenir de multiples points faibles…
CRITIQUE
« La tour infernale » (« The towering inferno« ) avec « L’aventure du Poséïdon » (« The Poseidon adventure« ) (1972) de Ronald Neame consacre le genre du film catastrophe. C’est l’adaptation de deux romans « The tower » de Richard Martin Stern et « The glass inferno » de Thomas N.Scotia. Ces deux romans sont parus après la construction du Worl Trade Center de New York et permettaient d’alimenter le débat sur la sécurité dans ces immeubles surdimensionnés.
C’est le scénariste Stirling Silliphant qui se charge de faire la synthèse de ces deux romans. Scénario maîtrisé, la tension monte régulièrement tout au long du film.
Casting de grande classe le film s’impose comme un des canons du genre.
On peut regretter les rôles sacrifiés de grands acteurs comme Robert Vaughn et Fred Astaire. Même chose pour Faye Dunaway qui n’a pas grand chose à défendre dans le film. C’est dommage.
La réalisation de John Guillermin est carrée et les effets spéciaux très réalistes font que le spectacle est réussi.
Les explosions finales semblent surnuméraires, mais dans l’ensemble on passe un bon moment, avec ces personnages qui révèlent leur personnalité et leur caractère devant une situation périlleuse.
La musique de John Williams n’est pas inoubliable.
Cela aurait pu être un plus au film, ça ne l’est pas.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
L’ascenseur panoramique permet d’évacuer quelques personnes. Chargé de femmes et d’enfants, une explosion le fait sortir de ses rails. Une femme passe à travers et tombe au pied de l’immeuble après une chute vertigineuse.
L’ANECDOTE
Le film qui rassemble les trois acteurs les mieux payés du moment (Faye Dunaway, Paul Newman, Steve McQueen) et une douzaine d’acteurs de premier rang, auquel il faut rajouter les effets spéciaux ainsi que la durée du film (2h45) ont nécessité la réunion de deux studios la 20th Century Fox et la Warner Bros (fait rarissime à l’époque) pour produire ce film alors colossal.