TOUR DU DÉSESPOIR (LA) intitulé aussi L’ENTERRÉE VIVANTE
- Agostina Belli, Arturo Trina, Dominique Darel, François Perrin, Fred Robsham, José Quaglio, Laura Betti, Maurizio Bonuglia, Monica Monet
- Aldo Lado
- Aventures, Cape et épée
- 1973
- Spolta viva
- Italie
- Aldo Lado, Antonio Troisio, Claudio Masenza
Synopsis
1780 en Bretagne Philippe de Coëtquen se marie avec Christine une fille d’un pêcheur. Si de prime abord la mariée est la bienvenue dans la famille, lorsque suite à une chute de cheval les deux frères de Philippe apprennent que celle-ci est enceinte, ils voient leur héritage en grande partie perdu pour eux. C’est Ferdinand qui entraine son frère Gaël dans un plan machiavélique : Faire disparaître Christine pendant une absence de Ferdinand en la faisant passer pour morte…
CRITIQUE
Petit film d’aventures mais énorme succès en Italie. Bien oublié de nos jours.
Le scénario est tiré du roman « Patira » de Marie Eugénie Saffray alias Raoul de Navery, romancière prolifique de la jeunesse des années 1870.
Bien que l’histoire fut bretonne, le tournage est italien. Même les décors naturels proviennent de la vallée d’Aoste.
Aldo Lado et ses scénaristes après une installation de l’intrigue lors des noces des deux amoureux, parviennent à emballer l’histoire avec ses coups tordus, ses guet-apens et ses duels, l’inscrivant dans la tradition du film de cape et d’épée.
Les acteurs servent le récit avec leur meilleure volonté. Tous ne sont pas formidables surtout chez ces messieurs.
Aldo Lado ne montre pas avec ce film d’immenses capacités en tant que réalisateur. Il sera meilleur dans d’autres films.
« La tour du désespoir » a beaucoup vieilli. Et de nos jours on retient surtout la foisonnante musique signée Ennio Morricone (beaucoup de thèmes sont développés) et notamment son extraordinaire thème « Pietà » (1 flute, 1 guitare et une poignée de cordes) qui illustre la mort factice de Christine.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
La mort factice de Christine, donc. Parcequ’il y a la musique d’Ennio Morricone. En elle même (sans la musique) la scène est d’une grande banalité. Avec la musique elle en devient déchirante.
L’ANECDOTE
Comme le film a été plébiscité par le public transalpin, aussitôt il a fallu mettre en route une suite « Il figlio della sepolta viva » (1974) de Luciano Ercoli soit « Le fils de l’enterrée vivante« .
NOTE : 12/20