Synopsis
Un homme blanc dirige une troupe d’indiens pour attaquer une diligence. Tous les hommes sont assassinés, la femme est enlevée, mais elle se suicide avec le couteau de son bourreau. Plus d’un an plus tard, Chris Danning arrive dans la ville de Coroner Creek avec la ferme intention de venger celle qu’il devait épouser…
CRITIQUE
Encore un bon western avec Randolph Scott.
Il faut cependant faire abstraction du cinecolor qui est absolument hideux et des décors naturels qui n’offrent rien de remarquable.
Le scénario de Kenneth Gamet tiré d’un roman est cependant très bien construit. Les personnages sont complexes, et le méchant campé par George Macready est détestable.
La violence du film même envers les femmes est assez marquante pour un film de 1948.
Randolph Scott comme a son habitude ne montre que très peu dans son art de l’interprétation. Monolitique, il traverse cependant le film avec l’aura qu’on lui connaitra dans les films de Bud Boetticher.
La vengeance lui va comme un gant. Les lèvres pincées, les montées de violences subites, et un physique (ni trop gros, ni trop maigre) idoine pour jouer un cowboy en pleine forme, Randolph Scott est crédible de bout en bout.
La musique du sieur Rudy Schrager n’est franchement pas terrible.
Le film eut mérité une production plus généreuse pour sortir de la série B.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
La mort d’Andy West qui n’est pas montrée mais racontée devant le bureau du Shérif.
L’ANECDOTE
Ray Enright (1896-1965) a tourné plus de 70 films. Il a tourné des comédies mais surtout des films de guerre et des westerns. Randolph Scott a tourné en 1948 deux films avec Ray Enright deux westerns, celui-ci et « Le retour des méchants » (« Return of the bad men« ) qui seront les derniers films qu’il auront tourné ensemble.
NOTE : 14/20
Video & Photo
