Synopsis
Années 2000 à Jérusalem, un commerçant palestinien qui voulait faire creuser une cave dans son arrière boutique voit ses travaux suspendus, une tombe ayant été découverte. Il pourrait s’agir du tombeau de Jésus de Nazareth. Le Vatican qui ne veut pas en entendre parler, dépèche un prêtre ancien de la CIA au Nicaragua sur le lieu des fouilles afin de bien certifier que quoiqu’il arrive ce n’est pas du tombeau du christ dont il s’agit…
CRITIQUE
Dit comme cela ce film semble alléchant : on trouve le corps de Jésus donc il n’est pas réssuscité, donc il n’a plus rien de divin, donc le christianisme n’a pas lieu d’être, donc… donc…
Mais quand on voit le film nous n’avons droit qu’à l’esquisse de l’ébauche de tout ce qu’impliquerait une telle découverte.
Et comme Jonas McCord se fait un peu peur, très vite il referme son tombeau, divague sur le conflit israelo-palestinien et le terrorisme et finit par nous agacer.
Nous avons même droit à une scène de flirt entre le curé baroudeur et la jeune archéologue (mais veuve! Evitons l’adultère…).
Bref ça finit en un n’importe quoi de haute volée. Rome et le Vatican, son souverain pontife et ses collaborateurs peuvent dormir tranquille personne n’aura de crise de foi!
Je ne sais si le roman de Richard Sapir dont s’est inspiré le film est du même tonneau (je ne l’ai pas lu) il semblerait que oui car le scénario est écrit par le réalisateur et l’écrivain.
Pas grand chose à dire sur la performance du latin lover Antonio Banderas. Il a fait tellement mieux ailleurs.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Le père Ravelle sort du tombeau présumé du christ pris d’une sorte de panique! Derek Jacobi excellent.