Synopsis
Fin des années 1960, une mère de famille reçoit un télégramme annonçant la mort d’un de ses trois fils à l’âge de 19 ans. La famille plonge dans le drame et 50 ans plus tard jack l’aîné de la fratrie, se remémore son enfance avec un père violent et ses rapports avec ses frères, et s’interroge sur le sens de la vie…
CRITIQUE
Poème filmé.
L’oeuvre de Terrence Malick contient pourtant deux parties assez distinctes. L’une onirique, l’autre plus réaliste sur la vie de la famille O’Brien dans les années 1950.
Si j’ai beaucoup aimé la partie onirique, celle concernant la famille de Jack m’a plutôt ennuyé. J’ai eu le sentiment de tourner en rond dans cette maison de Waco.
Brad Pitt imite la moue de Marlon Brando dans « Le parrain » (menton relevé). Jessica Chastain illumine l’écran et Sean Penn est plutôt fantomatique.
Cependant la maestria du réalisateur pour son poème sur la genèse du monde et la fin de vie est à couper le souffle.
Il se veut aussi un questionnement métaphysique sur Dieu et sa représentation sur pellicule. De plus il a l’intelligence de la mise en musique sur ses images. Ce qui embellit encore plus le spectacle.
A considérer plus comme une expérience cinématographique que comme un film.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
La naissance de la vie sur la terre avec la terre, l’air, le feu et l’eau qui fusionne. Sublimes images.
L’ANECDOTE
Le film devait être présenté pour le festival de Cannes de 2010. Mais Terrence Malick est un perfectionniste et son film n’est pas prêt. Il se donne une année supplémentaire pour le présenter sur la Croisette à Cannes. Il a bien fait il a reçu la palme d’or!