TEXAS, ADIOS
- Alberto dell'Aqua, Elisa Montès, Franco Nero, José Guardiola, José Suarez, Livio Lorenzon, Luigi Pistilli
- Ferdinando Baldi
- Western, Western italien
- 1967
- Texas addio
- Italie, Espagne
- Ferdinando Baldi, Franco Rossetti
- Anton Garcia Abril
Synopsis
Texas années 1880, le shérif d’une petite ville, après avoir mis sur la main sur un desperado, décide qu’il est temps pour lui d’aller venger la mort de son père et de faire rendre des comptes à son assassin Cisco Delgado. Il part sans prévenir son petit frère Jim. Mais en chemin une embuscade lui est tendu par un chasseur de prime auquel il a refusé la prime de sa dernière arrestation. Il parvient à s’en débarrasser mais Jim entre temps l’a rejoint. Ils repartent pour le Mexique où se terre Delgado…
CRITIQUE
Ce n’est pas le plus célèbre des westerns italiens dits » spaghettis » mais il a de la tenue.
Malgré une ou deux invraisemblances scénaristiques, Ferdinando Baldi parvient à offrir un spectacle de qualité avec une belle dose de violence comme l’exige le genre.
Le casting est de bonne qualité Franco Nero dont le physique est une synthèse entre Terence Hill et Gian Maria Volontè a de la prestance.
Le jeune Alberto dell’Aqua ne fait pas de la figuration, et tient bien la dragée à la vedette.
Enfin le méchant interprété par José Suarez est ambigu tiraillé par ses élans de père. Mais enfin il joue de l’orgue chez lui et ça, ça le fait! Il tue aussi les femmes et les vieillards ce qui fait de lui un bon méchant.
Anton Garcia Abril se fend d’une colonna sonore de grande classe qui fait penser au travail de Luis Enriquez Bacalov.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Burt et son frère Jim trouvent en plein désert une femme torturée à mort. Soudain 8 cavaliers mexicains fondent sur eux. Les deux frères ne se démontent pas et en 2 secondes font carton plein: 8 morts!
L’ANECDOTE
Ferdinando Baldi sera le réalisateur de l’inénarrable western italien « Blindman – le justicier aveugle » au réalisme plus que douteux et dont la présence du batteur des Beatles, Ringo Starr, au générique n’est pas la moindre des iconoclasties.