Synopsis
Egypte 1928, au pied de la pyramide de Gizeh, deux découverte archéologiques étranges sont mises à jour. Etats-Unis années 1990, un jeune égyptologue le professeur Daniel Jackson à la vue de certaines écritures qui n’ont rien de hiéroglyphes, choque la communauté scientifique en sous entendant l’existence il y a plus de 10000 ans d’une civilisation antérieure à celle des égyptiens. Mais une vieille dame intéressée par les théories du jeune, alors que celui-ci se trouve au banc de la communauté scientifiques, le recrute pour lucider le mystère archéologique de 1928. Catherine Langford l’amène à une base militaire ultra secrète…
CRITIQUE
Que peut-on attendre d’un duo (Dean Devlin et Roland Emmerich) qui vient de réaliser 2 années auparavant « Universal soldier » américonnerie de haute volée avec les inénarrables Dolph Lundgren et Jean-Claude Van Damme?
Une belle idée de scénario? mais alors rien que l’idée! Car le scénario est bien trop hâtif et à bien des moments cul-cul. Sans compter que côté motivation du méchant Ra, j’attends toujours de savoir « pourquoi tant de haine? ».
L’aspect psychologique des personnages est au régime sec. L’histoire d’amour est elle carrément niaiseuse. Et le choc de trois civilisations plutôt traité de façon rudimentaire pour ne point dire pas traitée du tout. Heureusement à la fin tout le monde fait un beau salut militaire sur une musique grandiloquente!
Résultat des courses c’est un film d’aventures rudimentaires enrobé au début et à la fin de science fiction avortée qui n’a pas grande consistance mais a un goût très très sucré. Imaginez que vous vous enquilliez 25 barbe à papa d’affilée!
Les dialogues sont sommaires Dean Devlin et Roland Emmerich tentent de semer de-ci de-là un brin d’humour mais ça ne tombe pas toujours juste.
Question réalisation c’est plutôt carré. Il y a cependant des faiblesses côté pyrotechnie et projections de sables verticaux quand les impacts sont nettement obliques. Les effets spéciaux ne sont pas extraordinaires, mais pas ratés non plus. Je reprocherai l’inspiration très appuyée du voyage dans l’espace temps sur « 2001 l’odyssée de l’espace » (« 2001 : a space odyssey« ) (1968) de Stanley Kubrick. Très réussi en revanche les costumes numériques des méchants.
Il manque au film une (ou deux) véritable scène d’action, car paradoxalement le film est mou du genou. « Star Wars » (je parle de la première trilogie réalisée, la seconde étant une catastrophe) et « Indiana Jones » peuvent dormir tranquille sur leur deux oreilles. Ce n’est pas « Stargate » qui va les ringardiser.
James Spader et Kurt Russell font le job même si ce dernier en rajoute quelque peu.
Enfin David Arnold se prend pour Richard Wagner. Ce flot de notes incessant tout au long du film, fatigue, fatigue.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE :
L’ouverture égyptienne du film qui promet énormément. Hélas…!
L’ANECDOTE
4 séries télévisées sont issues de ce film. la toute première « SG-1 » de 240 épisodes en 10 saisons (1997-2007) puis « Stargate Infinity » série animée de 26 épisodes, « Stargate Atlantis » de 100 épisodes en 5 saisons (2004-2009), et enfin « Stargate Universe » (2009-2010) 20 épisodes en deux saisons. Deux téléfilms liés à SG-1 ont été réalisés « Stargate : l’Arche de vérité » en 2008 et « Stargate : Continuum » en 2009.
Une manne!