Synopsis
Jack Murdock et 3 complices attaquent une banque de Los Angeles. Tous trois ont fait le Vietnam, ont été blessés et ont bien du mal à s’en remettre. Lors de leur fuite par les toits de la banque et des immeubles avoisinants, et alors que la police cerne le quartier, la nacelle sur laquelle ils se trouvent bascule. L’un des 3 complices de Jack meurt. les deux autres sont faits prisonniers. Jack Murdock après une course à pied parvient à camoufler sa part de butin dans une boite aux lettres. Dès lors la boite aux lettres est surveillée par deux personnes qui ont vu Jack Murdock cacher l’argent…
CRITIQUE
Paul Wendkos qui a commencé sa carrière de réalisateur hollywoodien en 1957 avec « Le cambrioleur » (« The burglar« ). Cela ne l’empêche pas en 1976 d’épouser les thèmes du Nouvel Hollywood. Comme les difficultés d’insertion des anciens du Vietnam. Même si c’est à travers un thriller et une chasse au trésor urbaine.
Il fait d’ailleurs appel à une des icônes féminines de ce mouvement, l’actrice Cybill Shepherd qui a bien du charme.
Le film est anecdotique et oubliable.
Sur le visionnage on peut passer (selon ses exigences) un bon moment ou s’ennuyer.
Cependant Paul Wendkos arrive à utiliser le carrefour où trône la boîte aux lettres comme d’une scène de théatre, où les acteurs peuvent entrer par la cour ou par le jardin. C’est plutôt sympa à voir.
La poursuite finale en voiture est assez plate. Dommage.
La musique de Lalo Schifrin relève la sauce. Bravo au compositeur.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Jack se rend dans un hôtel de passe. Il demande à la jeune femme qui l’accueille à voir Gloria. Celle-ci se présente et Jack donne à Gloria une partie de sa part de butin et lui annonce le décès de son homme. Joli moment altruiste.
L’ANECDOTE
Film très peu connu en France. Même Bertrand Tavernier et Yves Coursodon dans leur livre « 50 ans de cinéma américain » en parlent indirectement, par le truchement d’un critique américain.