SIGNÉ : LASSITER

Synopsis

Londres juin 1939, le cambrioleur Nick Lassiter est arrété chez lui par la police. L’inspecteur John Becker appuyé par l’inspecteur Peter Breeze du FBI, exercent un chantage pour forcer Lassiter à commettre un cambriolage à l’ambassade d’Allemagne. Des diamants bruts vont y transiter pour financer des actions de déstabilisation nazies en Amérique du Sud.  C’est Kari Von Fursten, une nazie réputée pour son sadisme y compris en amour, qui conservera les diamants durant les deux jours dans ses appartements de l’ambassade…

CRITIQUE

Film plaisant à suivre mais guère plus.

Difficile trois ans après « Les aventuriers de l’arche perdue » (« Raiders of the lost ark« ) (1981) de Steven Spielberg de faire un film avec si peu de rythme.

L’autre faiblesse du film ce sont les méchants. Surtout la méchante nazie, survendue en début de film par des promesses de femme sadique, mais comme on dit en angage publicitaire le spectateur attend encore la justification de la promesse.

Ce n’est pas la faute à Lauren Hutton qui fait ce que l’écriture de son rôle lui permet de faire.
Tom Selleck assure du côté gentleman cambrioleur et séducteur.
Enfin Jane Seymour joue les utilités. Son personnage subit tous les évènements.

Le héros du film se voit donc inscrit dans un canevas déja vu du bandit coincé entre ennemis et police et qui devra déjouer les deux camps pour s’en sortir.

Décors et photographie sont soignés.

La musique de Ken Thorne est anecdotique.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

L’intrusion du nazi bras droit et garde du corps de Kari Von Fursten chez Lassiter, et la bagarre qui s’en suit. Bonne scène d’action.

L’ANECDOTE

Tom Selleck parvient à tourner ce film alors qu’il est en pleine gloire avec sa série télévisée « Magnum ». A son début de contrat une clause d’exclusivité l’empêche de tourner dans « Les aventuriers de l’arche perdue » (« Raiders of the lost ark« ) (1981) de Steven Spielberg malgré une très bonne prestation lors du casting. Harrison Ford profitera de ce forfait.

NOTE : 12/20