SÉRIE NOIRE POUR NUIT BLANCHE
- Bruce McGill, Dan Aykroyd, David Biwie, Irene Papas, Jeff Goldbum, Michelle Pfeiffer, Richard Farnsworth, Roger Vadim, Vera Miles
- John Landis
- Comédie, Thriller
- 1985
- Into the night
- USA
- Ron Koslow
- Ira Newborn
Synopsis
Los Angeles années 1980, Ed Okin est insomniaque, au matin alors qu’il prend son petit déjeuner sa femme part travailler. Peu de temps après c’est à son tour de partir. C’est son collègue Herb qui passe le chercher. Mais au boulot lors d’une réunion Ed pique du nez. Il décide donc de rentrer chez lui pour dormir. Mais quand le taxi le laisse devant chez lui, il voit la voiture de sa femme garée devant la maison. En approchant de la fenêtre il s’aperçoit qu’elle prend du bon temps avec un amant. Ed prend la voiture et se rend à l’aéroport mais dans le parking il assiste à un assassinat et une jeune femme se réfugie dans sa voiture les voici poursuivi par des tueurs dans Los Angeles…
CRITIQUE
Est-ce de l’art ou du cochon?
Voici ce que l’on peut se demander au sortir du visionnage de ce film.
Quoiqu’il en soit j’ai été sérieusement déçu. Car que l’on prenne le film côté comédie : c’est un ratage. Très peu de moments prêtent à sourire. Côté thriller c’est une déception. Le suspens est nul ou presque.
Le réalisateur de « Hamburger film sandwich » (1977) et « The Blues Brothers » (1980) a nettement perdu la main. Ou l’inspiration.
Le scénario est une succession de saynètes à travers L.A. dont le fil est tellement ténu, et le propos tellement décousu que parfois on se surprend à ne plus le suivre et à s’en ficher un peu.
Jeff Goldblum joue très en dedans.
Guère d’extériorisation même dans les scènes où il est confronté à la violence. C’est assez surprenant.
Michelle Pfeiffer est superbe mais elle est loin de jouer le rôle de sa vie.
Enfin le film est un défilé hétéroclite d’acteurs et de réalisateurs dont John Landis himself qui joue un tueur iranien.
Tout cela est très foutraque sans grand intérêt. De plus accompagné d’une musique plutôt catastrophique.
On peut donc passer devant le film sans s’y arrêter.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Dans l’aéroport de Los Angeles un tueur qui a survécu à ses camarades prend en otage Diana cerné par une vingtaine de flics. C’est le moment que choisit Ed pour se demander à voix haute pourquoi sa femme le trompe. ??? Ah bon!
L’ANECDOTE
John Landis durant ce tournage était empêtré dans les conséquences dramatiques du tournage de son film précédent qui avait subi la mort de l’acteur Vic Morrow et de deux enfants dont l’embauche sur le film aurait été illégale.