SALUDOS, HOMBRE
- Chelo Alonso, Donald O'Brien, Gianni Rizzo, John Ireland, Linda Veras, Luciano Rossi, Marco Guglielmi, Nello Pazzafini, Tomàs Miliàn
- Sergio Sollima
- Western, Western italien
- 1968
- Corri uomo corri
- Italie, Espagne
- Pompeo De Angelis, Sergio Sollima
- Bruno Nicolai, Ennio Morricone
Synopsis
Cuchillo petit voleur se fait prendre, il se retrouve en prison avec Ramirez un révolutionnaire détenteur d’un trésor de guerre de plusieurs millions de dollars. Ce dernier doit être libéré le lendemain. Mais la prison est surveillée par plusieurs personnes qui n’ont qu’un but mettre la main sur le butin. Ramirez promet 100dollars à Cuchillo s’il parvient à le faire évader avant le lendemain matin. Cuchillo simule un mal de ventre pour attirer le geôlier. Celui-ci se fait piéger. Cuchillo et Ramirez s’évadent…
CRITIQUE
Sergio Sollima après le succès de « Colorado » reprend le personnage de Cuchillo et le plonge dans les tourments de la révolution mexicaine.
Problèmes : Le scénario n’est pas très original avec encore la sempiternelle chasse au trésor, et un manque de moyens dû à une production faite de bric et de broc.
Le producteur Alberto Grimaldi ayant d’autres fers sur le feu, il a demandé à Sergio Sollima de patienter trois années. Trop long pour le réalisateur qui se tourne, un peu aux abois, vers d’autres producteurs moins généreux et plus soucieux de rentabilité.
Dommage des personnages intéressants comme la fille du maire et colonelle de l’armée du salut méritait un meilleur traitement.
Le film ne restera pas dans les mémoires.
Si Tomàs Miliàn, Linda Veras et Chelo Alonso sont à la hauteur, Donald O’Brien est un gringo bien pâlichon.
La musique de Bruno Nicolai et Ennio Morricone très inspirée du folklore mexicain va allegro et peut être une satisfaction pour le spectateur.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Cuchillo et Nathaniel Cassidy sont poursuivis par des bandits mexicains jusque dans la Sierra Nevada. Belle poursuite à cheval dans la neige.
L’ANECDOTE
Bruno Nicolai (1926-1991) est un compositeur italien qui a suivi la même filière qu’Ennio Morricone au Conservatorio dell’academia nazionale Santa Cecilia di Roma. Tous deux ont eu pour professeur Goffredo Petrassi (1904-2003), grand compositeur de musique contemporaine. Une amitié va naître entre les deux hommes. Bruno Nicolai sera « L’homme orchestre » d’Ennio Morricone qui utilisera le temps dégagé aux enregistrements par Bruno Nicolai pour se concentrer à la composition. Leur amitié et leur collaboration cessera à la fin des années 1970.