Synopsis
Didier Temple doit avec sa petite amie Juliette faire une séance de rattrapage dans un salle de cinéma. En effet il a eu le mauvais goût de faire la critique d’un film bosniaque qu’il n’avait pas vu. Et très vite cela s’est su. De plus Didier ne cesse de croiser un homme ce qui le met mal à l’aise. Mais la soirée débute mal Didier et Juliette se fâchent…
CRITIQUE
Que dire d’un film dont l’essence même est la vacuité.
Vacuité du scénario, vacuité des caractères, vacuité de la réalisation.
Comment peut-on proposer aux spectateurs de venir s’ennuyer pendant 107 minutes (montre en main) sans même s’excuser avant le générique ou après la dernière scène du film du préjudice. Quand le spectateur donne de son temps, à un inconnu qui lui soumet une oeuvre ennuyeuse à ce point, soit l’auteur (par un travail autocritique) prend conscience de ce qu’il propose et par conséquent prend la précaution de se faire pardonner pour les désagréments infligés, soit il doit s’attendre à subir un article vengeur comme celui-ci.
Je vous en veux monsieur Bonitzer d’avoir proposé à Sandrine Kiberlain un rôle aussi mal écrit, de lui avoir fait l’article pour qu’elle tourne votre film, de l’avoir filmée avec aussi peu d’élégance.
Ce n’est pas en écrivant des dialogues crus sur le bonheur de la découverte de la sodomie que l’on devient un grand dialoguiste ou un grand cinéaste. A peine est-on un petit bousculeur de bourgeois, mais en aucun cas on devient un Luis Buñuel. Il avait lui, la classe et le génie. Deux choses bien absentes dans votre œuvrette.
Non seulement il n’y a rien sur Robert mais côté Pascal c’est le néant complet.
Heureusement, il se consolera avec les articles de « Télérama » et « Les inrockuptibles » qui ont a-do-ré ce petit film médiocre.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Survient enfin le dernier plan du film et la délivrance de ne plus avoir à supporter un si mauvais spectacle. Entre soulagement et colère le spectateur peut passer à autre chose…
L’ANECDOTE
Le premier film de Pascal Bonitzer se nomme « Encore » (1996) . « Plus jamais » eut été mieux approprié.