RETOUR VERS LE FUTUR II

Synopsis

Hill Valley, ville fictive des Etats-Unis, années 1980, Marty vient de retrouver sa fiancée Jennifer en revenant du passé, voici que la Delorean du doc Emmett Brown resurgit et que celui-ci affolé fait remonter Marty et Jennifer dans la voiture pour aller aider leur enfant qui risque la prison…

CRITIQUE

Malgré quelques bonnes idées, le film est moins bon que le premier.

Nous connaissons les personnages de « Retour vers le futur » (« Back to the future« ) (1985). Donc le film doit nous surprendre par ses situations, son scénario.
Il y a des surprises mais insuffisantes pour ne pas donner une sensation de redite.
Il y a aussi un sentiment d’une fluidité moindre que dans le premier film. Autant dans le premier film tout était exposé dans le premier quart d’heure, autant pour cet opus les explications « scientifiques » sont plus confuses et plus étalées dans le film.

Et bizarrement ce ne sont pas les scènes du premier film revisitées qui donnent la sensation de redite.
Paradoxalement ce sont les scènes les plus inventives. Car elles permettent au spectateur de les voir avec un autre point de vue (et donc des plans différents au premier film) et de s’amuser avec.

C’était la première bonne idée : revisiter le film précédent.
L’autre bonne idée c’est de reprendre la dernière scène du premier film pour ouvrir le deuxième. Cela permet d’intégrer la nouvelle actrice qui incarne Jennifer Parker la fiancée de Marty dés le début du récit, sans que le spectateur note de suite, qu’il ne s’agit pas de Claudia Wells mais Elizabeth Shue.
C’est aussi peut-être pour cette raison que le personnage de Jennifer Parker est sérieusement sacrifié dans le deuxième opus.

Donc pour voir le deuxième « Retour vers le futur« , il faut voir le premier.

La vision du futur (2015) est en partie assez réussie. Le monde coloré qui nous est présenté et réjouissant, et pas mal des inventions sont visionnaires.

Robert Zemeckis est toujours adroit avec sa caméra et à l’aise avec les effets spéciaux. Il faut dire qu’il a tourné entre les deux premiers « Retour vers le futur » « Qui veut la peau de Roger Rabbit? » (« Who Framed Roger Rabbit« ) (1988) qui lui a donné bien du fil à retordre en la matière et qui fut un magnifique succès technique et public.
Il s’est moins impliqué sur le scénario le laissant à Bob Gale.

La (bonne) musique d’Alan Silvestri est bien plus présente à l’écran et ce n’est pas forcément pour le meilleur. L’impression de bruit et plus pregnant dans ce deuxième volet des aventures du doc et Marty.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Tandis que Marty 1 joue « Johnny be good » à la guitare électrique pour le bal des sirènes, Marty 2, en coulisse, tente d’échapper à trois voyous de la bande de Biff.