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Synopsis

Paris 1649 la fronde secoue la capitale. Le meneur des est le duc de Beaufort. Il est emprisonné au château de Vincennes. Le cardinal Mazarin cible préférée de la fronde, a besoin d’hommes pour maintenir l’ordre. Il demande à d’Artagnan, capitaine des mousquetaires qui végète, de reprendre contact avec ses amis. Aramis qui a pris la robe ecclésiastique décline poliment, Porthos qui s’ennuie dans son opulence accepte, enfin Athos qui vit sous son titre recouvré de Comte de la Fère boit toujours, et élève un fils, Raoul vicomte de Bragelonne refuse de se mêler de politique. Raoul a quant à lui fait la rencontre d’une étrange femme belle et dangereuse qui n’a pas hésité a assassiner le bourreau de Lille par vengeance. C’est lui qui a sur les ordres du comte de la Fère exécuté Milady de Winter… sa mère…

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CRITIQUE

Richard Lester reprend les mêmes recettes que dans ses deux opus précédents « Les trois mousquetaires » (« The three musketeers » et « On l’appelait Milady » (« The four musketeers« ). La recette a-t-elle vieillie, ou le ton du roman d’Alexandre Dumas moins allègre que « Les trois mousquetaires » avant d’être d’une grande amertume dans « Le vicomte de Bragelonne », le film n’a pas le même entrain, et a plus de mal à convaincre le spectateur.
Pourtant chose assez rare au cinéma, 23 ans après le premier tournage, le réalisateur retrouve ses mêmes interprètes charismatiques.
Peut-être aussi le scénariste et adaptateur George MacDonald Fraser n’a plus la même acuité dans ses écrits.
Pour le réalisateur et pour le scénariste ce sera d’ailleurs leur ultime film.

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Malgré l’idée pas si mauvaise de remplacer le fils de Milady, (Mordaunt dans le roman) par la fille de Milady, (Justine dans le film), tout cela ronronne et passionne bien moins que les deux précédentes aventures.

L’épisode en Angleterre (la tentative de sauvetage du roi Charles 1er) est un ratage complet.

Oliver Reed est un Athos de haute volée.
Richard Chamberlain tient toujours bien son Aramis.
On peut regretter (et c’est valable pour les trois films de Richard Lester que Frank Finlay n’ait pas vraiment la carrure physique d’un Porthos. Cependant il en a bien saisi le caractère.
Enfin Michael York est un bon d’Artagnan. Pas le meilleur (Gene Kelly dans « Les trois mousquetaires » (1948) lui est supérieur).
Et malgré la gourmandise visible de Philippe Noiret à jouer un personnage retors comme Mazarin, on regrette de ne pas pouvoir le suivre dans cet enthousiasme.

Mais j’ai l’air de casser du bois sur les épaules de ce pauvre film, il n’en demeure pas moins que c’est un film de cape et d’épée honorable. J’en ai vu adaptés des aventures de d’Artagnan et ses compères bien en deçà.
On passe malgré tout un moment sympathique mais qui ne décolle pas vraiment.

Le musicien change à nouveau et après Michel Legrand, et Lalo Schifrin c’est Jean-Claude Petit dans son style orchestral qu’il écrit une musique au final sautillante et plaisante.

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Athos et Aramis se trouvent à défendre le duc de Beaufort et à le faire évader alors que d’Artagnan et Porthos avaient pour mission de l’escorter. Les quatre hommes se disputent et s’échauffent. Ils vont même jusqu’à croiser le fer. C’est Athos qui par son aura naturelle sur les trois autre réussit à réinstaurer une paix.

L’ANECDOTE

C’est la mort accidentelle (une chute de cheval) durant le tournage de Roy Kinnear qui interprète Planchet, qui fait plonger Richard Lester dans une profonde dépression. Les deux hommes étaient amis et avaient tourné 8 films ensemble. Le réalisateur décide d’arrêter de tourner.

NOTE : 12/20

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