RAVISSANTE IDIOTE (UNE)

Synopsis

Londres années 1960. Harry Compton employé de bureau à l’allure dégingandée, se rend au au restaurant pour y voir la belle et blonde Penelope pendant l’heure du déjeuner. Il en est fou amoureux. Pendant le repas Penelope retire une chaussure de son pied aussitôt dérobé par un chien. Harry à quatre patte court après le chien pour récupérer la chaussure. Il finit par l’obtenir mais au prix d’un dessert à la crème renversé sur son costume. Quand Harry retourne à son bureau, il se fait virer pour son retard. Il se confie à son ami Bagda, restaurateur russe. Celui-ci en profite pour l’engager comme espion soviétique. Pendant ce temps les services secrets anglais tendent un piège au KGB en créant un faux dossier qu’ils doivent absolument se faire dérober…

CRITIQUE

Adaptation d’un roman d’Exbrayat qui se serait plus ou poins inspiré d’un fait réel.

Petite comédie enlevée et rythmée au début qui, hélas, s’enlise au bout d’une heure.
Le générique fait de va et vient d’hommes en chapeau melon qui se chuchote des secrets est peut-être la plus grande originalité du film.

La réalisation de Edouard Molinaro se veut légère. Mais elle est parfois maladroite dans les effets.
Le problème principal réside dans l’intrigue qui s’étire inutilement. Le film donne l’impression de tourner à vide dans la dernière demi-heure.

Le film vaut surtout pour l’acteur principal Anthony Perkins très à l’aise dans la comédie. Ce grand échalas court après sa blonde au rire assez grinçant.
Brigitte Bardot n’est toujours pas une grande actrice et ne le sera jamais. Mais peu importe son charme légendaire fonctionne c’est bien l’essentiel.
C’est charmant un peu suranné.

On s’amuse beaucoup pendant la première heure, le film sera vite oublié mais le moment passé à le regarder sera sympathique.