Synopsis
Abords de Rome, an 64 sous le règne de Néron, Le général et consul romain Marcus Vinicius rentre d’une longue campagne militaire. Mais malgré ses victoires l’accueil n’est pas celui triomphant qu’il attendait. Ses soldats n’ont pas le droit de rentrer chez eux. Marcus Vinicius décide alors de se rendre au palais de l’empereur pour plaider la cause de ses soldats. Puis Marcus Vinicius se rend chez son ami Plautius ex général romain. Là il rencontre Lygia la fille adoptive de son vieil ami et en tombe immédiatement amoureux…
CRITIQUE
Fantaisie peplumesque où la geste chrétienne l’emporte très largement sur la vérité historique. Faisons donc fi des « arguties » historiques et l’on peut prendre quelque plaisir à suivre cette histoire.
Certes les acteurs ne sont pas tous bien à l’aise. Robert Taylor en particulier. On peut aussi reprocher à Peter Ustinov un penchant prononcé pour le cabotinage. Son personnage manque de nuances.
Les actrices sont un peu plus à la fête : Deborah Kerr en jeune chrétienne ballottée entre son amour pour un consul romain et sa religion, m’a semblé la plus à l’aise dans son rôle Ainsi que Patricia Laffan en Pompée machiavélique.
Reste que Mervyn LeRoy qui n’est pas un cador hollywoodien, s’applique à utiliser correctement le technicolor et la grammaire du genre. Ainsi la réunion nocturne des chrétiens dans les faubourgs de Rome semble sortir d’un tableau de Raphaël.
De la même façon le réalisateur n’hésite pas à reprendre la cène de Leonard de Vinci et à l’animer c’est osé!
Miklós Rózsa le spécialiste de la musique de peplum, offre une bonne partition au film de Melvin LeRoy.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Rome brûle. Les plans panoramiques sur la ville en flammes sont assez saisissants.
L’ANECDOTE
Le film est un carton au box office.