POURSUITE DES TUNIQUES BLEUES (LA)
- George Hamilton, Glenn Ford, Harrison Ford, Harry Dean Stanton, Inger Stevens, Kenneth Tobey, Paul Petersen, Richard X Slattery, Thimothy Carey
- Phil Karson, Roger Corman
- Western
- 1967
- A time for killing
- USA
- Halsted Welles
- Mundell Lowe
Synopsis
A quelques jours de la défaite inéluctable des armées sudistes, dans un camp de prisonniers tenu par les nordistes, un évadé sudiste va être exécuté. L’exécution est une boucherie et contraint le major Wolcott à achever l’homme d’une balle devant les yeux de sa fiancée Emily Bindle. Le major Wolcott demande à celle-ci de quitter le Fort immédiatement et attendre la fin de la guerre pour qu’ils se retrouvent. Dans le même temps les prisonniers sudistes organisent une évasion pour le soir même…
CRITIQUE
Western d’honnête facture qui avait plus de potentiel que le résultat final. Notamment quand sur la fin Emily pousse son fiancé à la vengeance. L’affrontement idéologique entre les deux amoureux aurait pu être plus développé, plus poussé.
Glenn Ford commence a être un peu vieux pour être crédible en amoureux transi de sa belle blonde. Mais en tant que commandant de la cavalerie il se pose bien là.
George Hamilton campe un excellent méchant tiraillé entre son exaltation pour la cause sudiste qui le pousse à des exactions peu reluisantes, et les aspirations de ses soldats qui n’ont qu’une hâte, que la guerre se finisse et rentrer enfin chez soi.
La regrettée Inger Stevens ne joue pas que les utilités. Elle est plus que convaincante. Le western sera d’ailleurs le genre où elle apparaîtra le plus souvent « Pendez-les haut et court » (1968) de Ted Post « Les 5 hors-la-loi » (1968) de Vincent McEveety et « Cinq cartes à abattre » (1969) de Henry Hathaway jusqu’à son décès (accidentel ou non) en 1970.
Dommage que deux personnages de crétins parasitent le récit à chacune de leur apparition.
La musique de Mundell Lowe est à la hauteur du film. Pas mauvaise mais guère excitante.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
L’exécution du prisonnier sudiste par des soldats qui savent à peine utiliser une arme.
L’ANECDOTE
Roger Corman est le premier réalisateur mais des dissensions avec sa production, le contraignent au bout de quelques jours à quitter le set de tournage. Phil Karson le remplace.