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Synopsis

Paris début des années 1980, Choucas est un ex flic qui s’est reconverti en détective privé. Pour toute aide il a un mystérieux associé : Tarpon et une secrétaire un brin délurée, Charlotte. Un jour une certaine madame Pigot vient le voir et lui demande de retrouver sa fille aveugle qui a disparu. Pendant cet entretien surgit le commissaire Coccioli qui lui dit que cette femme est déjà venue le voir mais que l’enquête est une impasse. Coccioli lui recommande de prendre le chèque de madame Pigot et de passer à autre chose…


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CRITIQUE

Film chaotique où l’on côtoie le bon, le médiocre (la prestation d’Anne Parillaud) et le pire (Claire Nadeau en speakrine de télévision). Alain Delon qui pour ce film est producteur, scénariste, réalisateur et acteur tente de faire dans l’auto-dérision, mais hélas l’humour tombe bien souvent à plat.

Reste que l’histoire basée d’un roman policier de Jean-Patrick Manchette (1942-1995) duquel Alain Delon avait déjà produit le laborieux « 3 hommes à abattre » (1980) de Jacques Deray, est suffisamment intéressante pour maintenir le spectateur dans le film.

On oublie donc la comédie qui s’embourbe pour se focaliser sur le polar en lui-même, qui il faut le dire, est plutôt bien tourné.
Les scènes d’action sont nombreuses, les morts tombent comme à Gravelotte, et Alain Delon est de quasi tous les plans, pistolet à la ceinture, démarche de félin et sourire carnassier.

 

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Alain Delon maîtrise parfaitement les rouages du film policier des années 1980, (violence, poursuites, cascades, et intrigue complexe) il les applique très bien mais n’invente rien.

Il écrase de sa superbe le reste de la distribution.
Michel Auclair promène aux côtés de la star française sa grande carcasse fatiguée et regarde ahuri Anne Parillaud se demandant ce qu’elle peut bien faire dans ce film.
Daniel Ceccaldi et Jean-Pierre Darras ne sont que des faire-valoir.

La musique de ce film est faite de bric et de broc, sûrement des morceaux qu’aimait Alain Delon à l’époque mais qui dévalorisent grandement le film tant l’aspect décousu de celle-ci est nuisible. Cependant la chanson « Bensonhurst blues » d’Oscar Benton a fait un tabac.

 

Ce film est recensé dans la page : LE FILM POLICIER ET LE THRILLER FRANÇAIS DE 1945 à nos jours.

 

 

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Quand Choucas comprend que le commissaire Coccioli l’a envoyé au casse-pipe, il faut qu’il passe ses nerfs et c’est la faïence du dit Coccioli qui morfle!

L’ANECDOTE

Donc à la question pourquoi Anne Parillaud? La réponse parce qu’Alain Delon avait une liaison avec elle. Aussi simple que ça!

NOTE : 11/20

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