POINT DE NON RETOUR (LE)

Synopsis

San Francisco, prison désaffectée d’Alcatraz, Walker, sa petite amie Lynn et Reese un ami de Walker dérobent de l’argent à des porteurs d’argent issu de la criminalité. Reese à tué les deux porteurs de fonds et quand il compte l’argent avec Lynn il s’aperçoit qu’il y a moins d’argent que prévu. Reese tend un guet-apens à Walker, le laisse pour mort et garde tout l’argent pour lui. Il part avec Lynn qui est en fait la maîtresse de Reese. Walker survit et regagne San Francisco à la nage. Il n’a plus qu’une motivation, la vengeance…

CRITIQUE

Pour son deuxième film et son premier opus tourné aux Etats-Unis, John Boorman marque de son empreinte le thriller. Il ne fait aucun doute qu’en 1967 ce film a marqué son monde. Par le traitement du son et de l’image dans ce genre populaire, en lui donnant des allures psychédéliques.

Par des plans assez savants et un montage audacieux le réalisateur parvient à rendre, de façon mémorable, les montées de violences dans le film.
Cependant il est indéniable que l’ensemble a pris un petit coup de vieux.

John Boorman n’hésite pas à déstructurer le récit quand pendant une action, il incruste des images passées et paisibles, et inversement lors d’un repos du héros, son esprit est traversé d’images violentes.

Lee Marvin livre une de ses meilleures interprétations.
Angie Dickinson est quant à elle un peu en retrait dans son interprétation.

Très bonne musique de Johnny Mandel compositeur de musique qui mériterait d’être un peu plus connu.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Walker surgit dans l’appartement de son ex petite amie Lynn, croyant que Reese s’y trouve, fonce vers la chambre à coucher et tire au jugé sur le lit…vide! Flambée de violence très bien mise en scène et montée au cordeau!