Synopsis
Paris, années 1940, à la sortie du club « Frou-Frou », Migo, une danseuse tire sur Rodrigue, son amant volage. Mais elle le manque et touche accidentellement au bras Petrus un photographe qui passait par là. Rodrigue est danseur mondain dans le club tenu par Luciani. Ce dernier trafique de la fausse monnaie et utilise Rodrigue comme intermédiaire. Petrus, légèrement blessé, Rodrigue et Migo sont convoqués au commissariat. Rodrigue sentant venir une fouille, se débarrasse des faux billets qu’il a sur lui, et les met dans les poches de Petrus à son insu…
CRITIQUE
Une fois de plus le cinéma français fait appel au naturel naïf de Fernandel.
Une fois encore le personnage incarné par Fernandel est un amoureux qui ne se déclare pas. Donc l’originalité du film ne réside pas dans le rôle de l’acteur principal.
Elle est plus dans le fait qu’à la comédie de mœurs s’ajoute une comédie policière.
Marcel Dalio et Pierre Brasseur sont les affreux jojos de ce film et s’en donnent à cœur joie dans leur personnage.
Cependant ce film de Marc Allégret ne marque pas les esprits. Peut-être à cause d’une mise en scène un peu plate et une Simone Simon qui n’est pas aussi charismatique que ses partenaires masculins.
Les numéros de music hall sont très approximatifs et surannés.
Tourné d’après une pièce de Marcel Achard.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
L’apparition de Petrus au commissariat, le bras en écharpe qui se plaint d’être une cible accidentelle. Fernandel toujours efficace dans la comédie pure.
L’ANECDOTE
Ce film a été tourné après « Naïs » de Raymond Leboursier d’après un scénario de Marcel Pagnol et « Le schpountz » de Marcel Pagnol.