Synopsis

Stockholm années 1960, la cérémonie des prix Nobel va bientôt avoir lieu, les futurs lauréats viennent d’Europe et des Etats-Unis viennent recevoir leur prix. Nous avons un couple de chercheurs français monsieur et madame Marceau, mais monsieur est venu avec sa secrétaire et amante. Deux médecins qui partagent le prix de médecine : le docteur Farelli et le docteur Garrett qui sont en rivalité (le second pensant que le premier l’a espionné dans ses recherches), un physicien le professeur Stratman réfugié politique qui est accompagné de sa nièce et un écrivain américain Andrew Craig. Ce dernier s’est fait beaucoup prier pour venir à Stockholm. C’est un jeune individualiste et alcoolique mondain. Depuis quelques temps il a quelques difficultés à retrouver l’inspiration. On lui adjoint une attachée d’ambassade Inger Linda Andersson pour surveiller ses incartades. La première chose qu’elle fait est de retirer les bouteilles d’alcool dans le plateau de bienvenue du Grand Hotel de la ville…

CRITIQUE

4 années après le succès de « La mort aux trousses » (« North by northwest« ) (1959) de Alfred Hitchcock qui il faut le dire est un chef d’œuvre du cinéma, on peut comprendre qu’un producteur ait bien envie de renouveler l’exploit.

Et donc pourquoi ne pas demander au même scénariste Ernest Lehman de retenter la chance? D’ailleurs celui-ci en profite pour recréer des scènes déjà inventées pour le modèle. Comme par exemple celle située dans une pièce d’appartement où il y a eu un cadavre et dont il n’y a plus aucune trace quelques minutes après.
Et puis on va prendre une grande vedette masculine cool avec du sex-appeal (Paul Newman),  un grand acteur avec du métier comme adversaire (Edward G. Robinson), et enfin une blonde (Elke Sommer) pour accompagner le héros dans ses aventures, et un tueur avec une tronche anguleuse, au teint pâle, et vêtu de sombre (Sacha Pitoëff).

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Celles-ci sont un mélange de thriller et d’espionnage sur fond de guerre froide et de trafic de savants.

Si le film est plaisant à regarder notamment avec un scénario assez sophistiqué, il manque une ou deux scènes d’action spectaculaire. De plus la réalisation est un peu moins à la fête. Tout est filmé assez sagement. Mark Robson n’a visiblement pas le génie de sir Alfred Hitchcock.

Malgré le talent indéniable des acteurs, même si Paul Newman est un chouïa too much dans le froncement de sourcils et le clignement des yeux. « Pas de lauriers pour les tueurs » est bel et bien un bon ton en-dessous de son modèle.

La musique de générique du début surprend par ses accents « western » puis passe inaperçue. Jerry Goldsmith a signé des soundtracks de meilleur aloi.

 

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Andrew Craig poursuivi par deux hommes de mains se réfugie dans un congrès de naturistes et le perturbe en coupant constamment la parole à l’orateur afin que la police soit alertée et vienne le sortir de sa délicate situation. Bonne scène humoristique. On regrette seulement que l’écrivain (et l’acteur) se cache derrière une serviette.

L’ANECDOTE

Ernest Lehman est aussi le scénariste de la comédie musicale « West side Story » (1961) de Robert Wise et Jerome Robbins et du film « Qui a peur de Virginia Woolfe? » (« Who’s affraid of Virginia Woolfe?« ) de Mike Nichols les deux films étant multi oscarisés.

NOTE : 13/20

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