Synopsis
Un homme marche dans le désert il arrive dans un bled paumé trouve une fontaine et boit. Il repart. Plus loin il entre dans une épicerie et tombe inanimé. On prévient son frère Walt qui travaille comme créateur de panneau publicitaire à Los Angeles. Il quitte sa femme et leur fils Hunter qui est en fait celui de Travis, le temps d’aller chercher son frère. Lorsqu’il retrouve Travis c’est un homme usé par la marche depuis 4 années à la recherche de sa femme…
CRITIQUE
Film d’atmosphère, plus que road movie.
C’est surtout dans la luminosité et les couleurs que le travail de Wim Wenders et son photographe Robby Müller est remarquable.
Le film souffre peut-être un peu de son ventre mou avec les scènes de Los Angeles, mais quand le père et le fils repartent à Houston le film regagne en intérêt.
Les dernières scènes dans le peep-show étant tout à fait poignante dans leur dramaturgie signée Sam Shepard et maîtrisées sur le plan de la mise en scène.
Harry Dean Stanton et Dean Stockwell sont franchement merveilleux.
Quant à Aurore Clément elle a quelques moments de grâce mais parfois semble à côté de son sujet.
Nastassja Kinski n’apparaît que dans la dernière demi-heure du film et fait du beau boulot dans son inoubliable pull-over rose.
Ce film a remporté en 1984 la palme d’or du festival de Cannes.
La musique lancinante de la guitare de Ry Cooder a fait le tour du monde.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
bien entendu la longue scène finale à travers le miroir sans tain du peep-show entre Harry Dean Stanton et Nastassja Kinski. Un sommet de la direction d’acteur, de réalisation et de l’interprétation.