OR SE BARRE (L’)
- Benny Hill, John le Mesurier, Margaret Blye, Michael Caine, Noël Coward, Raf Vallone, Rossano Brazzi, Tony Beckley
- Peter Collinson
- Casse, Mafia, Policier
- 1969
- The italian job
- Grande Bretagne
- Troy Kennedy-Martin
- Matt Monro, Quincy Jones
Synopsis
A peine sorti de taule, Charlie Croker hérite d’un casse de la part d’un gangster anglais nommé Beckerman tué en Italie par la mafia. Il s’agit d’un transfert de fonds de la FIAT à Turin. Selon Beckerman le casse sera favorisé par un vaste embouteillage qui paralysera la ville de Turin. Sponsorisé par un vieux chef de gang, Mr. Bridger, Charlie Croker commence à recruter son équipe et à mettre au point les premiers détails de l’opération. Mais une fois de plus la mafia italienne veille au grain…
CRITIQUE
Sûrement qu’à l’époque le film a fait le job en ce qui concerne le fun et l’entertainment.
Mais avouons-le de nos jours le film est assez ennuyeux. Heureusement que le charme british fonctionne encore par moments et que Michael Caine a suffisamment de charisme pour nous mener au bout de cette fantaisie autour d’un improbable casse en Italie.
Le réalisateur Peter Collinson réalise quelques scènes où l’improvisation des acteurs s’avère parfois meilleure que ce qui est écrit.
Les scènes d’action sont quant à elles pas vraiment réussies, longuettes, et souvent mal cadrées. Mal préparées?
Le message qui montre la supériorité des gangsters britanniques à la police italienne et à la mafia sera appréciée à sa juste valeur…
Mais le scénario sent un peu l’improvisation, les scènes avec les mini font plus de remplissage que de spectacle.
Reste Michael Caine et son aura ainsi qu’une troupe d’acteurs anglais venus sur le film pour se faire remarquer, une fin originale et une musique signée Quincy Jones qui se fredonne immédiatement.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Le générique et son immédiate fin : l’assassinat de Beckerman sur une route de montagne par une armée d’hommes en noir.
L’ANECDOTE
Un remake américain « The italian job » (2003) a été tourné par Felix Gary Gray avec le très fade Mark Wahlberg qui n’a rien apporté ou si peu que cela n’en valait vraiment pas la peine.