OR DE MACKENNA (L’)
- Camila Sparv, Edward G. Robinson, Eli Wallach, Gregory Peck, Julie Newmar, Keenan Wynn, Lee J. Cobb, Omar Sharif, Ted Cassidy, Telly Savalas
- John Lee Thompson
- Western
- 1969
- Mackenna's gold
- USA
- Carl Foreman, Heck Allen
- Quincy Jones
Synopsis
Le Shérif Mackenna traverse le désert quand un vieil indien lui tire dessus, Mackenna blesse l’indien. Celui-ci détient un plan qui mène à un trésor. Avant de mourir il le montre à Mackenna qui dit très bien connaître la région qu’indique le plan mais qu’il n’y a jamais rien trouvé. Quand le vieil indien meurt de ses blessures, Mackenna brûle le plan. Et c’est au moment où il s’apprête à enterrer le cadavre que surgit Colorado un mexicain chef de bande, qui vient d’assassiner un juge et d’enlever sa fille. Colorado comprend que Mackenna sait où se trouve l’or…
CRITIQUE
Eh bien il faut de la constance pour voir ce western jusqu’au bout ! Les 5 premières minutes sont un vrai supplice. Le générique qu’il soit chanté par José Feliciano (dans la version originale) ou par Johnny Hallyday (dans la version française) est une catastrophe monumentale.
Le récit est bien trop long, des personnages inutiles parasitent le rythme du film, le film s’étire dans un voyage qui semble ne pas avoir de fin et quand (enfin) il en a une, elle est tellement ratée que c’en est navrant.
John Lee Thompson qui depuis son film « Les canons de Navarone » (« The guns of Navarone ») (1961) et le succès international qu’il a reçu passe pour un réalisateur de films à gros budgets, a de nouveau avec ce film un confort financier indéniable. Beaucoup de décors extérieurs, des effets spéciaux et un casting assez conséquent. Mais pour un résultat très décevant.
John Lee Thompson essaie beaucoup dans sa réalisation et réussit peu. Les effets spéciaux avec fond bleu sont minables et ridicules. Les caméras subjectives sont mal utilisées.
Heureusement l’affrontement Gregory Peck / Omar Sharif est un peu mieux réussi. Même si parfois ça tourne en rond et les redites s’accumulent.
Omar Sharif arrive à trouver quelques crédibilité en mexicain âpre au gain. Gregory Peck est quant à lui toujours d’une grande élégance dans sa gestuelle.
Il faut regretter le peu de cas fait aux personnages qu’interprètent Eli Wallach, Edward G; Robinson et Lee J. Cobb qui tombent dans le film comme un cheveu dans la soupe, et en sont retirés tout aussi bêtement.
C’est un peu mieux côté féminin. Le rôle de l’indienne jalouse Hesh-Ke interprétée par Julie Newman est assez réjouissant. Camilla Sparv joue les utilités blondes. Dommage.
La musique de Quincy Jones, qui n’est pas des meilleures qu’il ait composées ne parvient pas à relever le niveau. Cependant il tente un rapprochement entre la musique de western traditionnel et la soul music assez interessant.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
L’écroulement interminable du canyon. Ici les effets spéciaux sont plutôt pas mal. Mais la scène est bien trop longue. Cela dure des minutes alors que ce genre de phénomène se produit en quelques secondes. Une fois de plus Jack Lee Thompson veut privilégier le spectacle au réalisme et fait une erreur.
L’ANECDOTE
Initialement le film devait durer trois heures. Il a été ramené à deux heures. A mon humble avis 1h40 c’était bien suffisant.
NOTE : 08/20