Synopsis
Une bande de truands font de Cathy camerawoman une témoin d’un de leurs méfaits, pour prouver à leur employeur par la vidéo cassette que le travail a bien été fait. Entre Cathy et Jean le chef de la bande une relation s’installe. Elle participe à quelques casses. Elle part sur la Côte d’Azur claquer l’argent dans les palaces. De retour à Paris la vie facile et le besoin d’adrénaline la poussent à braquer elle seule des bijouteries…
CRITIQUE
Cédric Klapisch avec ce film a signé un des meilleurs polars français de ces 10 dernières années (le genre étant d’ailleurs à l’époque tombé en désuétude).
Le scénario est écrit à 6 mains: celles du réalisateur, celles de Santiago Amigorena qui a déjà travaillé avec Cédric Klapisch sur « Le péril jeune » et « Peut-être« , et celles d’Alexis Galmot qui a travaillé aussi sur les mêmes films.
Sa bande de jeunes comédiens excelle.
Marie Gillain et Vincent Elbaz en tête.
Zinedine Soualem joue un chorégraphe pour gogo danseuses pathétique, drôle et surprenant.
Simon Abkarian et Dimitri Storoge deux acteurs que jusqu’à présent je n’avais pas remarqué font briller leur talent.
Le scénario est captivant, et le film haletant.
Quant à la fin… que les moralistes ne s’en formalisent pas!
Très bon film.
Ce film est recensé dans la page : LE FILM POLICIER ET LE THRILLER FRANÇAIS DE 1945 à nos jours.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Jean, Freddy et son fils qui vient de se faire virer de l’école mangent dans une pizzeria des Champs Elysées. Jean tente de faire la morale au fils de Freddy.
L’ANECDOTE
Cédric Klapisch a mené de front deux montages. Celui de « L’auberge espagnole » et celui de « Ni pour ni contre (bien au contraire)« . Un des deux films a été un énorme succès. Pas le film dont il est question dans cet article.