Synopsis
Austin Texas années 1950, Nadine est coiffeuse dans un petit salon, enceinte et en instance de divorce. Elle se rend chez Escobar un photographe a fin de récupérer des photos « artistiques ». Mais celui-ci alors qu’il est parti chercher les clichés osés dans une autre pièce est assassiné. Nadine fuit les lieux non sans avoir récupérer le dossier à son nom. Mais lorsque rentrée au salon de coiffure elle regarde le dossier, ce sont des plans de création d’une future autoroute qui sont en lieu et place de ses photos. Elle profite de la venue de son futur ex mari Vernon pour l’amadouer et l’aider à récupérer les photos…
CRITIQUE
On peut dire que Robert Benton (réalisateur en 1979 du très célèbre film « Kramer contre Kramer« ) est à côté de la plaque.
Le spectateur voit très bien où il veut en venir. Faire un film qui rende hommage aux grandes comédies américaines du remariage des années 1940-1950 en y ajoutant une dose film de suspens.
Hélas si l’aspect comédie romantique fonctionne pas mal, le côté suspens est franchement pas terrible.
Le film se sauve d’un naufrage complet grâce au couple Kim Basinger – Jeff Bridges. Les deux sont bons, l’actrice qui sort du tournage de « Boire et déboires » (1987) de Blake Edwards montre qu’elle peut se sortir de son rôle sexy du pitoyable « 9 semaines 1/2 » (1986) signé Adrian Lyne.
Robert Benton soigne l’habillage de son film : décors, costumes, lumières signées du grand Nestor Almendros (1930-1992). Mais l’écrin est vide de contenu.
La musique de Howard Shore est sacrifiée au profit de chansons country.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Nadine est chez le photographe et lui réclame les clichés. Escobar lui explique que les photos ont une valeur artistique et que le fondateur du magazine Playboy est prêt à la rencontrer.
L’ANECDOTE
« Nadine » dans la filmographie de Jeff Bridges se situe avant « Tucker » de Francis Ford Coppola et après « Le lendemain du crime » de Sydney Lumet.