MORT SUR LE NIL

Synopsis

Tranchées en 1914, après avoir sauvé sa compagnie mais pas son capitaine, le soldat Poirot est gravement blessé au visage. Sa fiancée vient pour le soigner et lui conseille de porter la moustache dans le futur pour masquer ses cicatrices… En 1937 dans un club anglais, Hercule Poirot assiste à une soirée où une chanteuse de jazz est en représentation…

CRITIQUE 

Adaptation qui vaut plus par sa mise en scène que par son scénario.
Effectivement si Kenneth Branagh réussit par sa caméra à retranscrire la psychorigidité du détective, le film débute inutilement sur l’origine de la moustache du héros.
Le film met un temps fou à démarrer.

Kenneth Branagh a aussi bien du mal à passer derrière David Suchet qui est l’incarnation même du détective. Il est trop vif dans ses déplacements, et pas assez cérébral. De la même façon l’égocentrisme du détective est insuffisamment mis en avant.

Les décors numériques (surtout les paysages) sont franchement ratés. Ceux-ci sont trop irréels.

Enfin Patrick Doyle qui avait mis en musique le précédent opus de Kenneth Branagh « Le crime de l’Orient Express » (2020) ne trouve pas la même inspiration et livre une B.O. insipide.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Le plan où Hercule Poirot admire l’alignement du Sphynx avec la Pyramide de Gizeh. Plan improbable mais qui pour le coup entre en adéquation avec la construction mentale du détective belge.

L’ANECDOTE

A peine le film sorti, un troisième opus est annoncé. Il se situera à Venise.

NOTE : 09/20