MORT OU VIF
- Gary Sinise, Gene Hackman, Keith David, Leonardo Di Caprio, Pat Hingle, Russell Crowe, Sharon Stone
- Sam Raimi
- Western
- 1995
- The quick and the dead
- USA, Japon
- Simon Moore
- Alan Silvestri
Synopsis
Années 1880, ville de Redemption, des pistoleros venus de tout le pays et même de l’étranger se réunissent pour se défier en duel durant trois jours. Le vainqueur gagne une belle somme d’argent. Parmi eux une femme venue de nulle part, mais aussi un joueur de poker, un révérend prisonnier, le potentat du village et son fils…
CRITIQUE
Sam Raimi veut faire une parodie de western… et mord la poussière!
Le scénario aussi mince que Sharon Stone, s’essouffle au bout de trente minutes. Les scènes de duels sont répétitives en dépit des recherches de cadres originaux du réalisateur.
Parfois proche de Tex Avery, il n’en a pourtant pas le mordant ni l’humour ravageur.
Il n’a pas non plus le génie d’un Sergio Leone lorsqu’il filme en très gros plans les protagonistes des duels. On pourra donc préférer la fin de « Il était une fois dans l’ouest » (« C’era una volta il west« ) 1968 à celle de ce film. Deux vengeances mises en images. Celle du réalisateur italien bien supérieure à celle de Sam Raimi.
Alors nous assistons à un vain festival de placement de caméras (plongées, contre plongées, zooms, dézooms, caméra oblique, traveling, tout y passe!) mais sans aucune substance pour les justifier.
Le film tourne à vide. Et cela peine le spectateur pour l’ensemble de la distribution, qui, consolons-nous, a sûrement été grassement payée.
La frêle Sharon Stone (qui co-produit le film) ne fait pas le poids face au géant Gene Hackman très à l’aise dans le rôle du potentat local avide d’argent et de pouvoir.
Leonardo Di Caprio joue un pied-tendre flamboyant.
Russell Crowe fait ses gammes.
La musique d’Alan Silvestri parvient (à grand peine) à élever le débat.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Avant le duel final une partie de la ville explose et brûle. Pyrotechnie démesurée et inutile.
L’ANECDOTE
Le film se vautre au box office et rapporte en salles un peu plus de la moitié de son coût de production.