MORT AUX TROUSSES (LA)
- Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason, Martin Landau
- Alfred Hitchcock, Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason, Jessie Royce Landis, Josephine Hutchinson, Leo G. Caroll, Martin Landau
- Espionnage, Thriller
- 1959
- North by Northwest
- USA
- Ernest Lehman
- Bernard Herrmann
Synopsis
A New York, un publicitaire, est enlevé par deux espions le confondant avec quelqu’un d’autre. En fait une personne inventée par le contre-espionnage. C’est en réussissant à échapper à la tentative d’assassinat de la part des espions, qu’il donne une crédibilité à la personne imaginée, et sera poursuivi en tant que tel. De plus en cherchant à connaître ses ravisseurs, il se rend au siège des Nations Unies où un homme meurt poignardé dans ses bras. Le voici accusé de meurtre. Le voici traqué. Les espions l’appâtent avec une jeune femme blonde dont il tombe amoureux et qui doit le mener vers un endroit désert dans un traquenard…
CRITIQUE
Ce film est un joyau.
Une perfection, de scénario (signé Ernest Lehman), de réalisation, et d’interprétations.
Maître Hitch au sommet de son art.
Le réalisateur nous offre une succession de morceaux d’anthologie tout au long du film.
Quasiment chaque scène est jubilatoire par son humour, ou son suspens, ou encore l’action. Parfois deux des ingrédients sont réunis en une seule scène.
Le héros est charismatique à souhait. L’héroïne (blonde comme il se doit chez Hitchcock), séduisante et ambiguë (comme il se doit aussi), et le méchant sincère dans ses amours devient impitoyable lorsqu’il se sait trahi.
James Mason est excellent.
Les sbires de celui-ci, Martin Landau en tête sont très réussis dans leur cruauté.
Mais la palme de la prestation cool et merveilleusement séductrice et humoristique revient au grandissime Cary Grant qui une fois de plus fait des merveilles par son interprétation.
La musique de Bernard Herrmann comme souvent dans les films de Alfred Hitchcock est une merveille. Bernard Herrmann développe deux thèmes (un d’action, l’autre sentimental) inoubliables.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Bien sûr la fameuse scène où un avion surgit au milieu de nulle part et tente de mitrailler puis d’asphyxier sous les produits chimiques, le héros.
L’ANECDOTE
Cette année-là (1959) C’est « Ben-Hur » de William Wyler qui a récolté la moisson d’Oscars. Ce film d’Alfred Hitchcock fut sacrifié par les votants au profit du peplum.