Synopsis

New York, années 2010, Lee Gates est un présentateur d’une émission matinale sur la bourse et de conseil d’investissement. Il est plutôt centré sur sa petite personne et ne se pose guère de questions sur son influence sur le public et le contenu de son émission. Il a pour productrice Patty Fenn professionnelle jusqu’au bout des ongles. Ce jour là le cours de l’action d’une société qu’il avait recommandé les semaines précédentes a sérieusement dévissé à Wall Street. Il s’agirait d’un bug informatique. Mais dans le studio alors que l’émission est en direct, un jeune homme armé prend en otage Lee et lui fait endosser un gilet garni de Semtex…

CRITIQUE

 

Entertainment réussi. Film politique raté.

Jodie Foster fait trop confiance à ses scénaristes qui ne mouillent pas vraiment la chemise. Le ton n’est pas très mordant, la fin est bâclée, et la cause technique du décrochage de l’action (un ordinateur débranché) ne semble guère plausible.
Les scénaristes ont mis le bermuda et ont écrit ce film dilettante entre deux piñas coladas.

Si le début de la prise d’otage est assez réussi (nous faisons connaissance avec les personnages), quand Lee et son assaillant quittent le plateau cela devient beaucoup moins intéressant, voire prévisible.

Jodie Foster n’est pas à la hauteur du Sidney Lumet  de « Network » bien plus virulent. Certes la caméra donne à ses stars les scènes fortes et les gros plans qui leur sont dues, mais la machine semble très vite patiner.
La satire a bien du mal à s’imposer.

Les trois acteurs principaux font le job. Ils sont entourés de seconds rôles de qualité dont chacun à un but défini. L’assistant – l’humour, les flics – l’imbécilité, la communicante – le charme etc…

La musique de Dominic Lewis est impersonnelle. Ce ne sera pas elle que l’on retiendra en sortant du visionnage du film.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Les flics de New York ramènent la femme du preneur d’otage dans un camion régie pour qu’elle communique avec son homme. Mais elle le couvre d’insultes…

L’ANECDOTE

Le film faisait partie de la blacklist 2014 (en fait un sondage sur l’appréciation de scénarios non produits dans l’année auprès de développeur à Hollywood) créée par Franklin Leonard et mis sur la toile à travers le site blcklst.com. Cela devient alors un vivier d’histoires prêtes à tournées ou quasi aujourd’hui très en vogue.

NOTE : 11/20

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