Synopsis
Saint Tropez fin des années 1970, Jacques et Pierre deux amis et collègues la bonne quarantaine viennent en vacances d’été. Chacun est accompagné de sa fille respective Françoise et Martine. Elles ont 17 ans et comptent bien profiter de l’été. Pierre est un homme divorcé, tandis que Jacques vit une crise dans son couple. Sa femme est restée à Paris pour réfléchir. Très vite Martine et Françoise se retrouvent à un mariage sur une plage. Quand Pierre vient rechercher Françoise restée tard à la fête celle-ci séduit Pierre…
CRITIQUE
Claude Berri remet pour la énième fois : « Sex shop » (1972), « Le mâle du siècle » (1975), « La première fois » (1976), le sexe sur la pellicule. L’émancipation de la femme et la révolution sexuelle qui l’accompagne (la femme et la post adolescente prennent en main leur destin sexuel).
Il ne se situe pas en tant que moraliste. Pas de prise de position donc, mais il constate que les cartes sont rebattues. Et que ce n’est plus l’homme qui dirige les (d)ébats.
On y voit par exemple Jacques (Victor Lanoux) qui ramène un soir une femme qui en treize nuit a fait l’amour à treize hommes différents… qui fume le cigare et lui fait comprendre que l’aventure n’aura pa de lendemain. Martine Sarcey en impose.
Jean-Pierre Marielle interprète Pierre, ce quarantenaire qui se fait surprendre par le jeu de séduction d’une nymphette, fille de son meilleur ami. Il est magnifique. Surtout quand il arrive à se persuader que cette histoire d’amour pourrait bien être viable. Et l’acte sexuel consommé, arrive le problème de le dire à son meilleur ami.
Claude Berri choisit l’option de la double fin ouverte pour sa comédie dramatique. L’antagonisme entre les deux amis et la relation entre Florence et Pierre.
Ce n’est pas plus mal.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
La scène d’explications entre Pierre et Jacques. Claude Berri ne tourne pas une scène où l’hystérie l’emporte. Ce à quoi on aurait pu s’attendre. Peut-être même que l’amitié sera préservée…
L’ANECDOTE
Le film à ce jour a fait l’objet de deux remakes. Le premier « La faute à Rio » (« Blame it on Rio« ) (1984) de Stanley Donen avec Michael Caine et Joseph Bologna et « Un moment d’égarement » (2015) de Jean-François Richet avec Vincent Cassel et François Cluzet.
NOTE : 14/20
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