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Synopsis

Paris années 2000, Bazil, jeune cinéphile loueur de vidéos, reçoit par malchance une balle dans la tête. Il en réchappe. A sa sortie de l’hôpital il se retrouve sans travail et se clochardise. Il est recueilli par Placard qui vit avec une famille recomposée de chiffonniers. Chacun a sa spécialité. Un jour Bazil passe devant deux fabriques d’armement dont il reconnaît le sigle identique à celui de la douille de la balle qui l’a atteint, pour l’une et celui de la mine qui a tuée son père pour l’autre. En lui germe l’idée de se venger de ces deux firmes concurrentes qui sèment la mort. Grâce aux spécialités de chacun des chiffonniers il déclenchera une guerre entre ces deux concurrents…

CRITIQUE

Voici une comédie jubilatoire et naïve.

Jubilatoire parce que Jean-Pierre Jeunet fait appel à sa loufoquerie scénaristique, et à une pléiade d’acteurs qui s’amusent à nous amuser.
Naïve parce que le message bien que doublement salutaire: les marchands d’armes (ça ne devrait pas exister!) ne peut en ce bas monde faire loi. Passons donc sur cet aspect et délectons nous de cette comédie bien fichue et admirablement mise en scène.

Savourons le plaisir de voir Dominique Pinon dans le rôle d’homme canon en mal de notoriété, Julie Ferrier en contorsionniste qui passe partie de son temps dans les réfrigérateurs, Michel Cremades en créateur d’objets animés non dénués de poésie, Urbain Cancelier en vigile benêt et André Dussollier en marchand d’armes coincé et collectionneur de morceaux de corps de célébrités.


Dany Boon interprète peut-être le personnage le moins caractéristique, mais le charisme de l’acteur permet au spectateur d’adhérer à son personnage. Enfin Nicolas Marié qui tourne beaucoup pour la télévision est très bon en concurrent acariâtre du marchand d’armes situé en vis-à-vis.
Une comédie enjouée et sympathique agrémentée de l’univers fantaisiste du réalisateur.

Petite déception tout de même, j’aurais aimé que Jean-Pierre Jeunet nous entraîna sur d’autres sentiers que ces comédies mi loufoques mi poétiques mais dont le spectateur commence à avoir la sensation de déjà vu… Pourquoi pas un vrai polar ?

La musique de Raphaël Beau épouse le propos.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La machination ingénieuse pour endormir le vigile du domicile de François Marconi afin de lui dérober sa collection de belles voitures et les remplacer par quatre carcasses de bagnoles.

L’ANECDOTE 

Raphaël Beau signe sa première bande originale. A suivre…

NOTE : 13/20

Video & Photo

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