MATADOR – MÊME LES TUEURS ONT BESOIN D’AMIS – (THE)
- Adam Scott, Dylan Baker, Greg Kinnear, Hope Davis, Philip Baker Hall, Pierce Brosnan
- Richard Shepard
- Thriller
- 2005
- The matador
- USA
- Richard Shepard
- Rolfe Kent
Synopsis
Denver un homme est assis sur un banc public dans un parc de la ville ? Il semble surveiller une belle voiture de sport. C’est ce qu’à remarqué une femme avec son gamin. A la demande de cette dernière le gamin vient demander si c’est bien sa voiture. L’homme l’envoie paître lui et ses questions. L’homme finit par quitter son banc au moment où il aperçoit le propriétaire de la voiture sortir d’un bâtiment. Quand la voiture explose, l’homme disparaît au coin de la rue… Quelques heures plus tard alors qu’un orage s’abat sur la ville un homme se prépare pour prendre son avion. Sa femme veut lui faire l’amour quand un arbre cisaillé par la foudre entre dans leur maison par la cuisine. Quelques heures plus tard Julian Noble et Danny Wright (ainsi se nomment-ils) sont à Mexico City dans le même hôtel…
CRITIQUE
Le film part sur un postulat sympathique et prometteur: Un tueur à gages s’aperçoit le jour se son anniversaire qu’il n’a aucun ami pour le lui souhaiter.
Le soir au bar de l’Hôtel de Mexico où il vient de remplir un contrat, il aborde un jeune homme venu pour démarcher des clients, avec la ferme intention d’en faire un ami.
Le problème du film vient qu’à partir de ce postulat bien mis en place tout devient un peu mollasson et entendu. Guère de surprises au long du film. Le scénario va son petit chemin pépère, et rien ne semble le perturber.
Bien sûr on sourit au déboires de « l’ami » du tueur.
Certes Pierce Brosnan fait un numéro de looser qui mérite notre attention, et l’opposition des caractères entre Greg Kinnear et l’ancien interprète de James Bond est assez bien travaillé, mais tout le reste du film est quand même pantouflard.
Et les effets visuels du réalisateurs ne sauvent pas grand chose.
Je ne parle pas de la musique additionnelle qui est du plus mauvais goût. Les compositions de Rolfe Kent sont un peu plus intéressantes.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Julian Noble s’apitoie sur son sort, son moral est au plus bas et il est une fois de plus saoul: « Je ressemble à une pute de Bangkok le lendemain de permission de marines«
L’ANECDOTE
Le film vous dit que vous êtes à Manille, Budapest ou Denver, n’en croyez pas un mot tout a été tourné à Mexico!