Synopsis
Paris, années 2010, un chef de chorale est retrouvé mort. Autour du cadavre le commissaire Kasdan trouve des traces de semelles de chaussures d’enfants. Il a beau passer un à un les enfants qu’il a pu trouver, aucun n’a les chaussures incriminées. La légiste lui explique que le chef de chorale est mort d’un arrêt cardiaque suite au fait qu’on lui ai percé les tympans. Un inspecteur d’Interpol s’intéresse aussi à ce cas…
CRITIQUE
Film policier adapté d’un roman « Miserere » de Jean-Christophe Grangé, auteur prolifique de romans policiers.
Les situations du film (notamment les assassinats) ne sont guère crédibles. Pas plus que les agissements des deux flics qui ne semblent agir ni l’un ni l’autre sous la houlette d’une hiérarchie quelconque.
Voici donc Gérard Depardieu 65 balais en roue libre et tout ventre en avant qui poursuit à pied un jeune qui lui, court. Et il le rattrape!
Marthe Keller est 10 ans trop jeune pour avoir été enfant pendant la seconde guerre mondiale.
Et les invraisemblances s’enfilent ainsi comme les perles.
Les scènes d’action sont réduites à la portion congrue. Et la fin du film s’étiole.
La musique de Max Richter surnage comme elle le peut dans ce marasme général.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
L’assassinat à coup de voix stridente d’un jeune enfant. L’idée est intéressante mais tellement mal emmenée et pour le coup tellement peu crédible.
L’ANECDOTE
A ce jour Sylvain White n’a pas retourné pour le cinéma. Et pour cause le film a été un gros échec en salles. En revanche il est assez prolifique à la télévision américaine.