MAN OF THE YEAR

Synopsis

Années 2000 Tom Dobbs est un comique qui anime des talks shows. Lors d’une émission où il exprime une certaine désillusion face au personnel politique. Une spectatrice lui propose de se présenter eu futures élections présidentielles. Jack Menken son producteur et Eddie Langston son auteur, surpris dans un premier temps appuient la décision de Tom d’y aller. Alors que la campagne est bien avancée et qu’il ne reste plus que trois candidats, le démocrate Kellogg, le républicain Mills et l’indépendant Dobbs, à la société Delacroy chargée de mettre en place le vote électronique, la technicienne Eleanor Green s’aperçoit que le système est défectueux et fausse les résultats. Elle prévient le PDG de la société qui la rassure par un mail…

CRITIQUE

Film à deux tonalités bien distinctes.

Une première partie plutôt enlevée et sur le ton de la comédie, une deuxième partie qui a tout du thriller. Ceci explique peut-être un film pas très homogène, qui n’approfondit pas le sens politique du film (comment se sortir de l’alternance démocrate-républicains qui ne profite plus aux américains et quelle serait la troisième voie qui renverrait dos à dos, âne et éléphant) et bâcle le thriller.

Barry Levinson auteur du scénario a du métier et un casting de choix, il sauve les meubles même si sa réalisation laisse parfois à désirer notamment lors des scènes de débat.
Parfois le film n’évite pas non plus l’écueil du « tous pourris sauf moi ».

Le film finit un peu trop de façon morale. Le comique retrouve son studio de télévision et le politicien ses mandats électifs.

On peut encore attendre la révolution copernicienne politique où le bouffon du président s’accapare des rênes du pouvoir.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Le grand débat entre les trois principaux candidats tourne au monologue du comique qui invective les deux autres candidats de l’establishment. La scène est massacrée par des travellings incessants, des coupures grossières et des zooms intempestifs. La forme vampirise le fond.