Synopsis
Ousmane Diakhaté est commisaire à la Brigade Criminelle et François Monge est dans un commissariat du XIIème arrondissement parisien.
Ousmane est choisi par sa hiérarchie pour représenter la police sur les réseaux sociaux. Tandis que François est rejeté par ses collègues et assisté psychologiquement. Alors qu’il va chercher ses parents gare de Lyon, il découvre la moitié d’un cadavre coincé entre deux rames de train. Ousmane appelé sur les lieux retrouve 10 ans après François pour une nouvelle enquête…
CRITIQUE
Si le tandem Omar Sy – Laurent Lafitte fait plaisir à (re)voir, après « De l’autre côté du périph’ » (2012) de David Charhon, il faut déplorer le travail de sape de Louis Leterrier qui s’échine à mal filmer cette rencontre. Couleurs dégueulasses (scène d’ouverture, poursuite de karts, scènes nocturnes) caméra qui donne la nausée à force de bouger dans n’importe quel sens, montage à la hâche, scènes d’action le plus souvent illisibles.
Louis Leterrier passé par l’écurie EuropaCorp de Luc Besson confond mouvements de caméras et mise en scène. Ses choix sont souvent contreproductifs par rapport aux effets voulus.
Le scénario qui tente une excursion politique sur la mainmise de certaines parties du territoire par l’extrême droite et notamment les petites villes de la ruralité, est saccagé consciencieusement par la mise en scène.
Les fachos deviennent des personnages mal articulés dont on ne saisit pas leur pouvoir attractif. Ils deviennent donc des stéréotypes sans intérêt et à la dangerosité toute relative.
Le duo d’acteur tente ce qu’il peut pour sauver le buddy movie. Mais en vain.
La musique de Guillaume Roussel s’apparente aux bruits des productions américaines des années 2000-2020. Tout est pour le mieux!
Le film production Netflix ne passe pas les salles de cinéma. C’est pas plus mal.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
La poursuite en karting qui s’achève dans un hypermarché. C’est mauvais de bout en bout.
L’ANECDOTE
Louis Leterrier s’est répendu sur les médias pour dire qu’il avait pleuré de rire en lisant le scénario. Alors pourquoi le spectateur devant le film non?
NOTE : 07/20