LIENS DU SANG (LES)

Synopsis

Région lyonnaise années 1970, Gabriel sort de prison, c’est son frère François, inspecteur de police qui vient le chercher et lui offre un pied à terre au-dessus de son appartement. Gabriel a envie de se réinsérer, mais c’est un écorché vif et il supporte mal ses conditions de travail dans un magasin. D’autant qu’il est amoureux et que son salaire ne lui permet pas de vivre comme il le voudrait. Il décide de se mettre à son compte en ouvrant une baraque à frite au bord d’un lac. Mais là aussi la municipalité qui lui avait promis la cession du bail revient sur sa parole. Excédé et en besoin de fonds, Gabriel accepte un sale boulot. L’engrenage se met en route…

CRITIQUE

Magnifique reconstitution des années 1970 qui ne se contente pas de juste maquiller son film mais lui donne l’âme de ces années-ci.

Jacques Maillot s’appuie sur un duo d’acteurs Guillaume Canet – François Cluzet qui se connaît très bien: le premier ayant été le metteur en scène du second dans « Ne le dis à personne » (2006).
Le film s’appuie sur une histoire vraie et poignante sortie en littérature sous le titre: « Deux frères flic et truand » des frères Papet.

Ce film raconte ces deux destins paradoxaux qui se fréquentent peu et mal mais dont les liens de fratrie sont quand même forts.

François Cluzet en personnage à la fois attachant et ignoble fait des prouesses.
Guillaume Canet en homme ravagé par ce que représente son frère et sa crédibilité au sein de la police est aussi brillant.

Mais le film manque parfois de scènes un peu accrocheuses. L’ennui vient par moments nous titiller. Dommage.

Ce film est recensé dans la page : LE FILM POLICIER ET LE THRILLER FRANÇAIS DE 1945 à nos jours .

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Gabriel qui va être père demande à son frère d’être son parrain et lui reproche au passage de n’être jamais venu le voir en prison. François Cluzet au taquet!