Synopsis
Reims années 1970 Antonio Berti, un restaurateur d’art italien, vient pour restaurer des peintures religieuses à l’initiative de Robert Maurisson un riche homme d’affaires de la ville et ami de Berti. Les jours passent et les deux amis prennent du bon temps. Mais le meurtre d’une jeune fille secoue la ville. Elle était modèle pour Berti et chantait dans la chorale de Maurisson. Le corps de la jeune fille est découvert près de la maison de Maurisson. Les deux amis deviennent suspect du commissaire Guérin…
CRITIQUE
Quand les oripeaux de la comédie à l’italienne désenchantée, s’invite en France… Cela donne une adaptation d’un polar par deux grands scénaristes italiens aidés d’Alberto Sordi lui aussi scénariste aguerri.
La critique de la société est assez féroce : Les représentants des vieilles familles aristos baisent le cul des parvenus, les bourgeoises se prostituent, et les flics sont des cyniques homosexuels, les gamines sont des femmes fatales et l’erreur judiciaire triomphe…
Autant dire que c’est un film qui n’a plus sa place en nos belles années 2000. Et les pré-adolescentes à moitié dénudées sont bannies à jamais des écrans.
Jean-Pierre Mocky jubile dans ce jeu de quilles qu’il renverse à satiété. Et tourne un de ses meilleurs opus. Il semble s’être bien accomodé des Sergio Amidei, Rodolfo Sonego, Augusto Caminito et Alberto Sordi.
La musique de Piero Piccioni est typique du son italien au cinéma de ces années là.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
La scène finale (version française) sèche et sans dialogue
L’ANECDOTE
Le projet était tout d’abord franco-français. Avec pour têtes d’affiche, Jean Gabin qui choisit Philippe Noiret. Mais Gabin décède avant le tournage du film et Philippe Noiret suggère Alberto Sordi. Mais qui dit Sordi dit co-production franco italienne et donc armada de scénaristes italiens, et finalement une grande partie du tournage à Cinecittà. Cela implique aussi une sortie du film en Italie et donc la confrontation du public italien avec la guillotine. Le film nécessitera donc « une fin italienne » avec juste une évocation de la peine de mort…
NOTE : 14/20
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