Synopsis

Le pilote de course Ken Miles qui travaille pour le concessionnaire Caroll Shelby a un caractère plutôt entier. Mais c’est un pilote hors pair capable de régler une voiture de course pour la gagne. Ken Miles tient un garage mais il a des difficultés financières et le fisc le contraint à fermer ses portes. Caroll Shelby vend avec difficultés les voitures dont il est le concepteur. Mais ces deux là ne sont pas les seuls dans la panade. Henri Ford II voit les ventes de ses véhicules chuter. Pour éviter la faillite il demande à ses employés de lui ramener des idées. L’un d’entre eux Lee Iacocca fait le diafnostic suivant : Ford ne vend pas du rêve. Pour faire décoller les ventes du jeune public il faut vendre du rêve. Ferrari qui vend peu de voitures, vend du rêve grâce à ses victoires dans les compétitions automobiles. Il faut donc s’impliquer dans le monde de la compétition automobile…

CRITIQUE

La force du film réside dans le mélange savant de l’épopée sportive et des relations d’amitié entre deux gros caractères que sont Caroll Shelby et Ken Miles, et des relations tumultueuses de Caroll Shelby avec les hommes de Ford.
Ces trois ingrédients sont formidablement traités. Et à l’ancienne!
C’est à dire en prenant le temps d’installer les personnages, d’installer l’intrigue et de traiter la réalisation sans esbrouffe et avec un réel travail sur la nécessité de filmer chaque plan en lui donnant du sens et de laisser à la musique la place nécessaire sans qu’elle soit omniprésente.

Le choix des acteurs est là aussi primordial Matt Damon est impérial. Christian Bale marque les esprits. Jon Berthal et Josh Lucas jouent les petits cons arrogants avec une belle conviction.

Le spectateur est émerveillé par la reconstitution des années 1960.

Le film est supérieur au « Rush » (2013) de Ron Howard.

La musique de Marco Beltrami rappelle les sonorités des années 1960. Utilisée avec intelligence, et non comme fond musical permanent, elle joue à plein.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La petite promenade que fait Caroll Shelby à Henry Ford II à bord de la GT40 sur le tarmac d’un aérodrome qui sert de piste d’entrainement.
Histoire de faire comprendre que le seul pilote qui puisse faire vaincre l’écurie est Ken Miles.
Grosse scène de sensation et de comédie.

L’ANECDOTE

James Mangold a une filmographie inégale. « Copland » (1997) son deuxième film le fait remarquer. Puis en 2005 son biopic « Walk the line« . Et enfin « Le Mans 66 » juste avant le calamiteux 5ème épisode de la saga Indiana Jones. « Indiana Jones et le cadran de la destinée« .

NOTE : 15/20

 

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