Synopsis
Laura a une vingtaine d’année. Elle vit chez ses parents et a un fiancé. Mais celui-ci ne la satisfait pas. De plus elle voit bien que le couple que forme ses parents vit par habitude et non par amour…
CRITIQUE
Film laborieux, qui ne passionne guère. Il s’efforce à faire une sorte de démonstration d’une nouvelle psychologie féminine des années 1960, où la femme aspire au bonheur en dehors du mariage quitte à butiner d’un homme à l’autre des instants (sexuels ou non) où elle se sente émancipée.
Nicolò Ferrari, et son co-scénariste éprouvent bien des difficultés à nous faire aimer le personnage féminin.
Le spectateur s’ennuie abondamment aux errances de cette jeune bourgeoise, et aux maladresses scénaristiques qui n’arrivent pas à opposer avec efficacité le conflit générationnel parents/enfants.
Giorgia Moll, à la plastique irréprochable, montre ici un jeu limité.
Tomás Milián donne lui aussi un jeu très introverti qui contraste avec ce qu’il fera quelques années plus tard dans les westerns et les poliziotteschi (films policiers italiens des années 1970).
Même Armando Trovajoli semble peu inspiré dans sa musique.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
L’ultime scène. Alors Laura est morte ou non?
L’ANECDOTE
Nicolò Ferrari est le réalisateur de deux films de cinéma. Celui-ci est le premier. Le second étant « Mio Mao : Fatiche ed avventure di alcuni giovanni occidentali per introdurre il vizio in Cina » (1971).