Synopsis
Turin milieu des années 1970, un cinéma est attaqué. Le même soir une fille est poignardée attirée par deux hommes dans un guet-apens. La police du commissaire Moretti et son second l’officier Danieli doivent mener deux enquêtes de front. Mais dans la ville un homme abat froidement les voyous, la police ignore qui peut bien être ce justicier…
CRITIQUE
Pour 60 000 000 de lires soit un peu plus de 200 000 francs de l’époque. Tu en as pour ton argent!
Un budget famélique donne donc un film famélique.
Un casting au rabais, des scènes d’action franchement mollassonne, des décors (naturels ou non) peu travaillés, un scénario à la peine, un montage à l’emporte pièce et une réalisation bâclée.
Ce qui donne que l’interprétation laisse beaucoup à désirer, que l’histoire est très confuse, que la ville de Turin est sous exploitée. Carlo Ausino soigne sa photographie et délaisse tout le reste: de la direction d’acteur, à la mise en scène, de la compréhension de l’histoire, au dénouement final.
Rien ne tient.
Un film poliziottesco tourné dans des conditions financières dignes de ce nom, aurait permis sûrement de mettre plus en valeur la ville et de donner plus de spectacle notamment dans les poursuites.
Stelvio Cipriani, lui aussi en-deçà de ses possibilités, surnage malgré tout dans cette médiocrité.
Un budget famélique peut aussi rapporter gros (c’est rare, mais ça arrive). Le film rapporte 1.3 milliards de lires!
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
L’affrontement final aussi soudain qu’inattendu.
L’ANECDOTE
Giovanni « Gianni » Agnelli dit « l’avvocato » PDG de la FIAT aimait tellement ce film qu’il se le faisait projeter souvent. Parfois en boucle.
NOTE : 07/20
Video & Photo
