Synopsis

Jim Kane ramène de superbes appaloosas mais au moment de les vendre le vétérinaire leur découvre une maladie qui oblige Kane à les mettre 60 jours en quarantaine avant de pouvoir en toucher le moindre dollar. Jim Kane se trouve étranglé par les dettes. Auprès de la banque et de son ex femme. Quand un homme nommé Stretch vient chercher Kane pour rencontrer un certain Bill Garrett, homme d’affaire. Celui-ci lui propose d’aller lui chercher au Mexique des bêtes à cornes pour rodéo et de les lui ramener à Amarillo Texas. Jim accepte malgré la sulfureuse réputation d’escroc du dénommé Garrett, il va chercher son ami Leonard pour l’aider dans ce boulot dont il ne connaît pas toutes les ficelles…

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CRITIQUE

Pourquoi ce film fonctionne si mal alors qu’il avait tous les atouts pour faire un film formidable? Deux grands acteurs un très bon scénariste (John Gay) un autre scénariste qui a des choses à prouver avant de passer à la réalisation (Terrence Malick), un réalisateur renommé (il a tourné l’excellent « Luke la main froide » (« Cool Hand Luke« ) en 1967 toujours avec Paul Newman). Je ne parle pas des techniciens tous renommés à Hollywood.

Le film est tiré d’un roman de Joseph P. Brown intitulé « Jim Kane » dont je ne saurai rien dire ne l’ayant pas lu.

Le film patine sérieusement tout du long. Les scènes semblent souvent inabouties, un peu en suspens, et la scène suivante ne vient pas combler cette sensation étrange ou après chaque scène le spectateur se dise « mais encore…? ».

D’autant que face à ces scènes un peu vaines, Paul Newman et Lee Marvin n’ont peut-être pas eu d’autre choix que d’en faire un peu trop pour tenter de stimuler le spectateur. Mais leur gesticulation est, elle aussi, parasite et fait plonger définitivement le film.

Dommage car ce buddy movie en forme de road movie et (à la marge) de western sur deux losers dans le business du bétail aurait pu être passionnant. Encore eut-il fallu un scénario digne de ce nom. La fin du film est tout aussi regrettablement inachevée.

Reste une petite musique signée Alex North qui relève un peu la sauce. Ainsi que la belle chanson de Carole King.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Une petite scène romantique entre Paul Newman et une cowgirl mexicaine qui une fois encore n’aboutit nulle part. Christine Belford superbe.

L’ANECDOTE

Stuart Rosenberg (1927-2007) a tourné par trois fois avec Paul Newman (1925-2008). « Les indésirables » a succédé Luke la main froide » (« Cool Hand Luke« ) (1967) suivi par le très méconnu « WUSA » (1970) et précédé par « La toile d’araignée » (« The drowing pool« ) (1975).

NOTE : 10/20

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