Synopsis
Marseille années 1950 Bob Patrick un photo-reporter parisien débarque sur le vieux port et se met en quête de trouver un certain Honoré. Ce n’est pourtant pas difficile de le trouver il est soit au bar de son ami Victor soit en face entrain de jouer au boules. Bob Patrick interview Honoré qui lui raconte comment est née la cité phocéenne grâce au débarquement d’un de ses aïeux sur une plage ligure…
CRITIQUE
Eh oui ! Fernandel n’a pas tourné que des chefs d’œuvres!
Ce film n’a ni queue ni tête.
Il part d’un postulat (raconter l’histoire de Marseille à travers un personnage historique qui a créé la ville et tous ses descendants) mais l’abandonne au premier quart d’heure, pour se contenter de montrer Honoré de Marseille dans ses œuvrettes quotidiennes (le dilettantisme, la pêche, et le concours de beauté truqué).
Il tente bien de faire le tailleur de costume, mais ce n’est guère convaincant. Bref l’image de Marseille et des marseillais ne va pas se redorer grâce à ce film, bien au contraire!
Fainéants, hâbleurs, machistes et magouilleurs voila ce que l’on peut retenir de ce film.
Le scénario et les dialogues sont d’une pauvreté infernale. Rien n’est comique dans ce film. Même le jeu de la star française du moment tourne à vide. Quand il n’y a rien à moudre, le moulin Fernandel ne brasse que le vent!
Jusque ses chansons qui sont lamentablement ratées.
La bouillabaisse que nous servent les sieurs Yves Favier, Jean Manse et Maurice Régamey est immangeable!
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Honoré est sur une coquille de noix avec ses deux compères Pastèque et Garrigues et sa femme Toinette. Quand le voici soudain qui devient vert. Honoré l’assure : « Ce n’est pas la mer qui me rend malade, c’est le bateau! ». Unique dialogue qui soit un brin consistant.
L’ANECDOTE
Parmi les concurrentes du concours de beauté la jeune Catherine Rouvel apparaît au cinéma pour la première fois.