HOMME PRESQUE PARFAIT (UN)

Synopsis

Petite ville de North Bath dans l’état de New York, Sully Sullivan sexagénaire vivote. Il a du mal à joindre les deux bouts. Il loue une chambre chez Beryl son ancienne institutrice dont il est l’homme à tout faire. Il s’est fâché avec Carl Roebuck le seul entrepreneur qui ne veut plus l’embaucher et a pour seul ami Rub Squeers un garçon pas très futé. Il est divorcé et vit à 200m de son ex femme qu’il ne voit jamais. Son fils est venu chez sa mère pour thanksgiving avec ses deux enfants et sa femme. Lui aussi voit son ménage vaciller…

CRITIQUE

Chronique autour du personnage de Sully sexagénaire à peine mature. Le film se laisse voir sans non plus être passionnant.
Disons les choses clairement : si Paul Newman ne tenait pas le rôle principal, on aurait quelques difficultés à tenir le long du film.
Le film ne propose pas grand chose en sous lecture (critique sociale ou politique inexistante). Tout cela est un peu trop tere-à-terre pour faire vibrer le spectateur.

Parmi les seconds rôles Melanie Griffith est fantômatique, et Bruce Willis étonnant dans un rôle inhabituel.
Seule Jessica Tandy s’en tire à merveille.

La musique d’Howard Shore brille par sa platitude et son manque d’originalité.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Le premier dialogue entre Sully et Carl Roebuck. C’est rugueux et marrrant.

L’ANECDOTE

Ultime film pour l’actrice britannique de grand talent Jessica Tandy (1909-1994) qui décède après le tournage. On a pu la voir dans « Le renard du désert » (« The Desert Fox: The Story of Rommel« ) (1951) d’Henry Hattaway, « Les oiseaux » (« The birds« ) (1963) d’Alfred Hitchcock, « Cocoon » (1985) de Ron Howard, « Miss Daisy et son chauffeur » (« Driving miss Daisy« ) (1989) de Bruce Beresford, « Beignets de tomates vertes » (« Fried Green Tomatoes« ) (1991) de Jon Avnet.